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Un plan pour développer la culture du tournesol
L’institut technique Terres Inovia lance un plan de communication destiné aux agriculteurs pour redynamiser la culture du tournesol en France. Objectif de la filière : augmenter les surfaces de 17% d’ici 2022.
Production de protéines « made in France », diversification des débouchés commerciaux, outil stratégique dans les rotations... Le tournesol recèle de nombreux atouts que l'institut technique Terres Inovia entend faire davantage connaître. La demande sociétale encourage la production de tournesol français, rappelle l'institut : l'huile de tournesol est la première huile de table consommée en France. « Même si elle est variable, la prime oléique traduit cette demande soutenue, tant nationale qu'internationale (+45€/t en moyenne sur les 5 dernières campagnes 2015-2019) », indique-t-on chez Terres Inovia.
L'institut ambitionne « la relance et le développement raisonné du tournesol, en surfaces et en performances, basés sur une approche territoriale des systèmes de culture ». Dans cette optique, Terres Inovia lance un plan de communication à destination des agriculteurs via différents supports : plaquettes, recommandations techniques, posters, participation à des événements, visites de terrain... Et pour mener à bien ce plan, l'institut lance un appel à partenariat à tous les acteurs de la filière (collecteurs, semenciers, firmes, Chambres d'agriculture).
En 2019, le tournesol occupait 604 000 hectares de la surface agricole française, en hausse de 52 000 ha par rapport à 2018. Compte tenu des enjeux autour de l'autonomie protéique en France, la filière oléo-protéagineux s'est fixée un objectif de +100 000 hectares de tournesol à horizon 2022, soit une hausse de 17%.
Terres Inovia ambitionne de rééquilibrer les surfaces de tournesol par la diversification des assolements dans les nouveaux bassins de production « où le tournesol doit se positionner comme une espèce de diversification durable avec une filière structurée », indique l'institut. Mais également dans les bassins de production historiques, « où le tournesol doit maintenir sa place de tête de rotation, tout en optimisant sa conduite, notamment par l'allongement des rotations ».