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Info sur le retour du salon tech&bio : un salon révélateur des enjeux actuels
Le 14 mai s’est tenu le rendez-vous Tech&bio à Fondettes, avec la visite de la ministre déléguée à l’agriculture. Les thèmes abordés, et notamment la mise à l’honneur de la polyculture élevage, visaient à apporter des éléments de réponse aux enjeux agricoles actuels.
Tech&bio a gagné le pari de fédérer autour d’un salon régional réunissant des ateliers et conférences techniques sur les pratiques en agriculture biologique. L’édition 2024 s’est déroulée en Indre-et-Loire, à l’agrocampus de Tours-Fondettes. Pour cette édition, la complémentarité entre cultures et élevage a été mise à l’honneur. Quatre pôles ont accueilli les visiteurs : polyculture élevage 2050 : être résilient ; homme, animal, végétal : une seule santé ; c’est bon pour le climat ; la bio demain, pourquoi pas moi ?
Optimiser les pratiques, avoir des systèmes plus résilients, gagner en autonomie, garantir le bien-être des animaux et de l’agriculteur, agir en faveur de l’environnement, être stratégique, voilà quelques uns des principaux axes évoqués. Un résumé des enjeux actuels en somme, avec la présentation des dernières connaissances pour aider les agriculteurs à y faire face.
L’événement a reçu la visite de la ministre déléguée de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire Agnès Pannier-Runacher. Celle-ci a évoqué la récente crise agricole et assuré que le gouvernement était aux côtés des agriculteurs pour les accompagner dans la transition liée au changement climatique. Concernant la bio, qui traverse une crise de consommation, la ministre a souligné l’importance de la restauration collective, source de débouchés, et la nécessité d’atteindre les seuils de la loi Egalim. A la question de savoir quelle stratégie est adoptée face aux résistances en désherbage de céréales, elle a répondu que le désherbage ne se résume pas à des produits phytosanitaires mais que tous les leviers techniques et agronomiques devaient être utilisés : assolements, sélection variétale, nouvelles technologies génomiques, herbicides moins toxiques… « C’est la balance bénéfice/risque qui décide si on interdit un produit. Un budget nouveau a été alloué pour trouver des alternatives, il y aura un effort de formation, et des recherches poussées. »