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InVivo en négociations exclusives pour acquérir 100% de Soufflet
InVivo, premier groupement coopératif agricole français, est entré en négociations exclusives avec Soufflet pour prendre le contrôle de 100% du capital du groupe familial, l'un des premiers malteurs mondiaux et l'un des principaux meuniers-boulangers français.
"Le groupe InVivo, union nationale de coopératives agricoles françaises (...) et le groupe Soufflet, groupe familial agroalimentaire français de dimension internationale, annoncent aujourd'hui être entrés en négociations exclusives en vue de l'acquisition de 100% du capital du groupe Soufflet par le groupe InVivo", ont indiqué les groupes dans un communiqué conjoint le 13 janvier.
Les instances représentatives du personnel ont été informées de ce projet dans chacun des deux groupes, lesquels espèrent que l'ensemble de l'opération sera "finalisée avant la fin de l'année 2021". "La combinaison des activités, très majoritairement complémentaires, du groupe InVivo avec celles du groupe Soufflet préserverait dans la durée leurs structurations par métiers, leurs cohérences, leurs positionnements et leurs identités respectives", assurent les groupes.
L'intégrité du groupe serait préservée et Soufflet "deviendrait une filiale d'InVivo", a indiqué une source proche du dossier. Si elle se concrétisait, l'opération ferait d'InVivo un champion européen, le deuxième groupe coopératif agricole sur le continent, avec environ 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires, derrière le Munichois BayWa AG.
Pérenniser l'identité du groupe
La famille Soufflet, qui a fait en 60 ans d'un petit commerce de grains de l'Aube un membre du trio de tête des malteurs mondiaux et un acteur incontournable du commerce des céréales, avec 7 000 collaborateurs dans 19 pays, de la semence au fournil, a toujours été extrêmement attaché à son indépendance. "Mon objectif a toujours été, depuis toujours, de rester indépendant et de n'avoir aucun associé", avait confié à l'AFP en 2018 Michel Soufflet, le patriarche, toujours à la tête du conseil de surveillance du groupe, dont son fils Jean-Michel assure la tête du directoire.
Mais l'absence de successeur semble avoir décidé les deux hommes à chercher un repreneur. "En nous rapprochant d'InVivo, notre groupe familial trouverait une solution franco-française pour pérenniser son identité, assurer la continuité de ses activités et préserver son ancrage nogentais et sa présence régionale", a ainsi déclaré Jean-Michel Soufflet, cité dans le communiqué.