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La mâche nantaise : joyau du maraîchage de Loire-Atlantique"
Premier producteur national avec 83% de la production française, la Loire-Atlantique cultive avec soin cette délicate jeune pousse au goût de noisette, fleuron de son riche patrimoine maraîcher et fierté du terroir nantais.
Ce qui fait la richesse de la Loire-Atlantique, c’est la multitude de ses productions. On y trouve de l’élevage (bovins principalement, mais aussi porcins, caprins, ovins, volailles…), des cultures céréalières, de la saliculture et de l’ostréiculture, de l’arboriculture, de la viticulture ou encore du maraîchage. Ce dernier, historiquement implanté à l’ouest de Nantes, a véritablement pris son essor vers 1920 lorsque les grands producteurs du bassin nantais ont commencé à expédier leurs marchandises à Paris et vers les grandes villes de province. Aujourd’hui, près de la moitié des surfaces de légumes de la région Pays de la Loire sont cultivées en Loire-Atlantique (41 %) ! Selon les données de la chambre d’agriculture Pays de la Loire (décembre 2024), le département se situait, en 2023, au troisième rang national en termes de production de concombre et poireau, au deuxième rang en épinard, et au premier rang en radis et mâche.
D’ailleurs, s’il y a bien un produit phare du maraîchage nantais, c’est la mâche ! La Loire-Atlantique fournit environ 83 % de la production nationale. Depuis 1999, cette plante herbacée bénéficie d’une Indication d’origine protégée (IGP) sous le nom de Mâche nantaise. Grâce au climat océanique et tempéré du département, elle profite de températures hivernales froides sans périodes de gelées trop longues ou de variations de températures excessives ou brutales. Afin de prévenir les maladies (en cas d’excès de chaleur ou d’humidité), les producteurs la protègent sous grands abris non chauffés ou en petits tunnels. La jeune pousse apprécie les terres faites d’alluvions sableuses. Généralement, les maraîchers la cultivent en planches surélevées de terre tassée et aplanie. Par-dessus, une fine couche de sable est déposée afin de réchauffer le sol, de favoriser l’implantation de la racine, de prévenir les maladies et champignons et d’éviter que la terre ne souille les feuilles. La récolte est mécanisée : les bouquets sont coupés entre leur collet et le sol, acheminés sur un tapis pour être secoués afin d’enlever le sable et conditionnés en vrac palox. La mâche est ensuite lavée dans des bains à bulles, égouttée et reconditionnée pour la commercialisation.
Cette jeune pousse aux multiples surnoms (Doucette, Blanchette, Clairette, Valérianelle…) et au goût de noisette se déguste crue, en salade d’accompagnement ou composée. Elle peut aussi se consommer cuite sous forme d’un velouté ou d’un pesto !