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Les formations agricoles dans le vent
Les jeunes ont repris le chemin de leur établissement scolaire en début de semaine. Les métiers agricoles maintiennent le cap.
La sonnerie de la rentrée scolaire a retenti… Les établissements sont en ordre de marche, également dans les formations agricoles. Au lycée Briacé, ce sont les 4e, 3e, secondes générales et professionnelles, les CAP première année et les BTS première année qui ont ouvert les grilles les premiers, avant tous leurs autres camarades, reçus par un message de rentrée de Marie-Pascale Pinatel. « Cette année, nous accueillons 839 jeunes, dont 736 en formation initiale et 84 apprentis, répartis sur nos deux sites. Parmi eux, 376 ont choisi l’internat. Notre offre de formation reste stable, à l’exception de la seconde Conduite et gestion de l’entreprise viti-vinicole, gelée faute de candidats. Un constat contrastant avec l’excellente qualité des vendanges 2025, qui, nous l’espérons, contribuera à renforcer l’attractivité de cette filière l’an prochain. Sur le plan pédagogique, nous poursuivons le quart d’heure de lecture trois fois par semaine et déployons un plan de formation au numérique pour nos enseignants, avec un focus particulier sur l’intégration de l’intelligence artificielle dans les usages ». À peine les cartables posés en classe, l’équipe pédagogique regarde déjà la prochaine rentrée. « Nous préparons déjà l’avenir avec plusieurs projets majeurs : l’ouverture en 2026 d’un BTS Acse au Landreau, la création d’une école de production dédiée à la maintenance des petits matériels de jardin, la rénovation du château pour accueillir, dès septembre 2026, un pôle d’enseignement supérieur avec quatre BTS proposés. »
Les MFR, un modèle qui plaît
Les élèves des Maisons familiales rurales (MFR) ont aussi investi les couloirs de leur établissement. Hubert Hougnon, directeur départemental des MFR de Loire-Atlantique, note que les effectifs dans les filières agricoles connaissent une légère hausse, de +3 %, avec des classes de 4e et 3e qui affichent de bon taux de remplissage. « On voit des jeunes de 4e et 3e arrivés avec des projets en agriculture. L’augmentation est de 45 % du nombre de 4e dans l’enseignement agricole dans les MFR du département. C’est intéressant car on peut prendre le temps de bien construire leur parcours d’orientation. Nous comptons 41 % d’apprentis contre 48 % en 2024 et 59 % en scolaire contre 52 % en 2024. On ne pousse pas forcément les secondes vers l’apprentissage, ils sont encore jeunes. Mais arrivés en BTS, l’apprentissage prend le pas. » Le Bac pro TCVA (Technicien conseil vente en alimentation), rattaché au ministère de l’Agriculture, a presque doublé ses effectifs à cette rentrée à Châteaubriant. Le responsable souligne aussi une tendance depuis le Covid. « Des jeunes arrivent de région parisienne et recherchent le modèle MFR. Dans nos maisons, quand les classes arrivent à 24 élèves, on considère que c’est un gros groupe… Ce qui n’est pas le cas ailleurs ! On a le temps de s’occuper de chaque jeune. On sent que les familles recherchent des structures plus petites. »