- Accueil
- La MSA lance une concertation sur "la simplification"
La MSA lance une concertation sur "la simplification"
La MSA lance une concertation sur "la simplification" auprès de ses adhérents, pour "rendre les procédures plus accessibles" et mieux aider les agriculteurs au quotidien, a annoncé son président le 2 octobre.
"L'enjeu de la simplification, pour rendre les procédures plus accessibles" dans un quotidien déjà fatiguant, "nous est parvenu comme une demande forte" des mouvements agricoles des deux derniers hivers, a expliqué Jean-François Fruttero, président de la caisse centrale de la MSA, lors d'une conférence de presse le 2 octobre. "Nous allons lancer une grande concertation de nos adhérents, de novembre à janvier, à travers des rencontres, réunions, plateformes", a-t-il ajouté, précisant que le résultat en serait présenté lors du prochain Salon de l'agriculture, fin février.
Ce "travail de simplification a débuté dès le dernier salon de l'agriculture" et l'objectif de la "Sécu agricole" est d'amplifier les dispositifs existants qui sont plébiscités par les agriculteurs et d'en développer de nouveaux.
Le vice-président de la MSA, François Serpaud, a évoqué "l'aide au répit administratif", qui a pour objectif d'accompagner les exploitants dans la gestion de leurs démarches administratives. "Parfois, on est face à des exploitants qui ne vont pas bien, qui n'ouvrent plus les courriers" et l'intervention d'un agent de la MSA aide "à reprendre pied", à connaître les aides et dispositifs existants (soutien numérique, accès à des remplacements etc.), a-t-il expliqué. D'août à novembre 2024, 400 exploitants ont bénéficié de ce dispositif, que la MSA voudrait reconduire.
D'autres initiatives ont été lancées ces dernières années dans l'objectif de simplifier la vie des agriculteurs, comme l'application "Ma MSA et moi" pour smartphone, qui permet à un employeur de déclarer une embauche en quelques clics.
En 2024, la MSA a versé 29,1 milliards d'euros de prestations - dont près de la moitié concerne les retraites - à 5,1 millions de bénéficiaires. Avec moins de 420.000 chefs d'exploitation et plus de 800.000 salariés en 2023, le régime dépend largement de la "solidarité nationale" (contributions du régime général et transferts d'autres caisses de Sécu).
En 2024, année marquée par des crises aussi bien dans l'élevage, la viticulture ou les céréales, avait vu une augmentation de 30% du nombre de signalements de situations de mal-être parmi les agriculteurs, avec près de 6.000 signalements traités par les services de la MSA.