Les mâles vaccinés sont activement recherchés.
[Analyse des marchés] semaine 42 - novembre 2024 - BOVINS-MAIGRE - Avis d'expert
Bovins d’embouche et d’élevage – Les volumes sont peu abondants pour cette semaine, avec des marchés perturbés par le férié du 11 novembre et par des éleveurs pris par les semis de blé. L’offre sur les marchés est souvent plus hétérogène avec des éleveurs qui vendent les animaux non préparés qu’ils ne veulent pas hiverner. Les engraisseurs restent demandeurs dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Limousines avec du poids pour une finition rapide, avec des tarifs qui se maintiennent. La pression est plus sensible dans le bétail plus commun ou avec une finition longue. Les tarifs dans ces catégories sont revus à la baisse, ce qui est couramment observé à la saison.
Broutards – Dans les régions où la production de broutards est essentiellement destinée à l’export, la vaccination des animaux se poursuit et les protocoles de latence après la vaccination (différente pour chaque vaccin) limite encore les volumes disponibles à la vente, même si ces derniers tendent à progresser. Avec le férié du 11 novembre, et des éleveurs accaparés par les semis de blé dans les régions de polyculture/élevage, les volumes de la semaine sont modestes, et permettent de maintenir une belle tenue des prix à l’export pour les sujets préparés. Les marchés tiers sont également dynamiques que ce soit en direct de la France ou à travers le marché Espagnol. La préférence des acheteurs est donnée aux sujets vaccinés qui évitent les contraintes liées à la recherche par PCR. Des écarts de valorisation sont observés entre ces deux gammes de marchandise. Pour les broutards mis en place sur la France, les acheteurs constatent un recul des mises en place lié aux travaux saisonniers, mais également par le fait que les ateliers ne se vident pas en raison de la rétention de JB par les engraisseurs. Les besoins seront décalés. Le commerce est plus compliqué dans les broutards issus de croisement divers, souvent plus léger et non-vaccinés pour le marché intérieur. L’offre en femelles préparées pour le marché italien reste insuffisante, ce qui permet une très belle valorisation pour les bonnes Charolaises ou Limousines. Cette bonne tenue des prix profite aux catégories plus communes.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : Les volumes seront plus étoffés ce qui devrait engendrer un tri plus marqué de la part des engraisseurs.
Broutards : Les volumes d’animaux vaccinés vont progresser, mais la demande restera soutenue notamment du côté de l’Espagne.