Agneaux – L’accroissement des prix ne fera pas sortir plus de marchandise, même si les abatteurs attendent un peu plus d’agneaux laitons et de Lacaunes pour les prochaines semaines. Les acheteurs ne peuvent pas non plus trop se servir de l’import face à une offre également limitée et une clientèle qui depuis quelques années a été fidélisée à de l’agneau français. Les transactions sont actives dans les agneaux avec des tarifs qui progressent. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/4/0/3/0/8150304-1-fre-FR/fccea868332a-4-agneaux.jpg" alt="" height="377" width="600" /></figure>

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Brebis – Le commerce est régulier avec des prix stables dans les bonnes brebis lourdes. Le tri est plus sensible dans les plus légères.Avis d’expert : L’offre en agneaux sera insuffisante pour les fêtes de fin d’année.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le bétail vif </a>

Ovins : Bonne dynamique commerciale

Bovins maigres : L’afflux de broutards fait baisser les prix

Prolongation du glyphosate : la justice européenne donne raison aux ONG sur une "erreur de droit" de Bruxelles

Entre pâturage innovant et non-labour, des éleveurs vendéens se tournent vers l’agriculture régénératrice

Bovins d’embouche et d’élevage – Les sorties hivernales sont plus étoffées avec des éleveurs qui se séparent des animaux avant la rentrée en bâtiment pour l’hiver. L’activité commerciale reste cependant assez régulière avec des engraisseurs qui misent sur une bonne tenue du marché de la viande dans les mois à venir. Les très bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Limousines ou Charolaises ou croisées lourdes avec du potentiel restent demandées et restent très bien valorisées. Les prix se stabilisent ou se replient légèrement (en fonction des marchés) dans le bétail de milieux de gamme avec des sorties saisonnières plus abondantes. Les transactions sont plus sélectives dans la moyenne marchandise d’entrée de gamme ou légère à finir tardivement sur le printemps.Broutards – Malgré le recul des prix, la valorisation des broutards reste très nettement au-dessus de l’an passé (+ 1,60€/kg vif dans les 350/400kg). La situation sanitaire n’est pas là pour fluidifier les échanges avec des ZR toujours bloquées et des démarches administratives très lourdes dans la zone vaccinale.Les volumes commercialisés cette semaine restent élevés, notamment dans les broutards de plus de 400kg. Les sorties saisonnières sont également plus hétérogènes avec des éleveurs qui libèrent de la place pour rentrer les femelles à l’abri pour l’hiver. Les conditions climatiques sont moins favorables, et incitent à la prudence, car les problèmes pulmonaires engendrent des frais et toute mortalité se paie au prix fort. Les engraisseurs italiens, qui ont rattrapé leurs retards de mises en place, se retrouvent devant une offre plus abondante. Ils restent demandeurs, mais profitent de ce nouvel équilibre pour peser sur les prix des mâles Charolais, Limousins, Salers, Aubracs ou croisés de plus de 400kg. Les sujets très lourds sont les plus pénalisés alors que les prix de la viande restent très élevés. L’activité commerciale est également plus tendue sur la France, avec des opérateurs qui s’adaptent à cette tendance baissière. Les bons broutards de moins de 300kg se tiennent pour l’export ou la repousse, mais le tri est plus sensible dans la moyenne marchandise avec des tarifs revus à la baisse. Les tarifs sont relativement stables dans les Blonds d’Aquitaine. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/9/8/2/0/8150289-1-fre-FR/e84738d0c46e-broutards-Limousins.jpg" alt="" height="343" width="600" /></figure>

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Dans les femelles, la demande reste soutenue, mais les opérateurs profitent également d’une offre saisonnière plus étoffée pour corriger des tarifs qui ont atteint des sommets ces dernières semaines. Cette progression des sorties s’accompagne d’une plus grande hétérogénéité de l’offre, ce qui génère un tri plus marqué dans la marchandise plus commune ou légère. 
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Avis d’expert : Bovins maigres +18 mois : La demande sera présente toujours avec des tarifs attractifs dans le bon maigre. Le tri sera plus sensible dans la moyenne marchandise avec des sorties saisonnières plus prononcées. Broutards : Les volumes resteront étoffés, avec des acheteurs qui vont chercher à maintenir la pression sur les prix.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le bétail vif </a>

Bovins maigres : Les broutards Limousins décrochent

Bovins de boucherie – Dans le secteur aval, l’activité commerciale est assez tendue avec des ventes en net repli dans les magasins, où les achats des familles sont concentrés sur les cadeaux de Noël. Les stocks gonflent dans les pièces nobles à griller, ce qui met en perspective la position européenne, qui s’apprête à ouvrir ses portes aux aloyaux sud-américains. Sur les marchés conventionnels et dans les livraisons directes en abattoir, le niveau de l’offre reste mesuré, ce qui permet une bonne tenue des prix dans les femelles haut de gamme ou de qualité bouchère. Ces animaux ont des coûts élevés de production, notamment chez les engraisseurs spécialisés qui ont subi la forte progression des prix dans le maigre. Les tarifs abordent la fin de l’année sur des niveaux records dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Aubracs, Limousines ou les Charolaises de qualité bouchère, mais également dans les vaches R correctement finies. Dans le bétail d’entrée de gamme, l’offre tend à progresser avec les rentrées hivernales. Ces gammes de marchandise commencent à subir la pression des industriels face au recul des prix des laitières. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/3/8/2/0/8150283-1-fre-FR/6c2454329b00-V-Cahrolaises.jpg" alt="" height="365" width="600" /></figure>

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Réformes laitières – Les ventes de viande hachée fraîche sont sérieusement impactées en cette fin de mois par les achats non alimentaires, qui passe au second plan. Il n’y a pas de black Friday alimentaire. Le surgelé résiste mieux avec un prix souvent plus abordable pour les familles. Les abatteurs profitent de sorties saisonnières plus abondantes pour peser sur les prix des réformes laitières dans un contexte européen également baissier. Les industriels sont conscients que les volumes actuels ne vont pas perdurer et que le scénario qui a prévalu tout au long de l’année va se reproduire. Ils refont leurs stocks pour mieux aborder cette décroissance, non sans une certaine inquiétude de l’inflation qu’elle génère. Pour le moment, la tendance reste baissière avec des réformes Prim’Holsteins qui se rapprochent des 6,00€. La dégradation des prix est un peu moins marquée dans les Normandes ou Montbéliardes viandées. Dans cette période de forte tension, les abatteurs accentuent la pression sur les vaches bas de gamme et en manque de viande (P-1). Les taureaux de réformes se maintiennent. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/6/8/2/0/8150286-1-fre-FR/19d80fae0f59-1-Vaches-Holsteins.jpg" alt="" height="378" width="600" /></figure>

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Jeunes bovins – Les disponibilités sont en accord avec un marché qui se prépare pour monter en puissance à l’export à l’approche des fêtes de fin d’année. Les volumes mis en place pour cette période devraient être plus étoffés avec des éleveurs qui veulent profiter de tarifs soutenus. La tendance reste ferme dans l’ensemble des Charolais, Limousins, Blonds d’Aquitaine ou des autres races allaitantes. En Italie, la pénurie d’offres engendre une grande fermeté des prix. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/1/5/3/0/8150351-1-fre-FR/0d7debc52232-jeunes-bovins.jpg" alt="" height="402" width="600" /></figure>

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Avis d’expert : Bovins de races à viande : La demande sera plus réservée, face au mauvais commerce dans le secteur aval, mais les tarifs vont se maintenir dans les femelles de race à viande.Bovins de races laitières : Les industriels vont maintenir la pression sur les prix. Jeunes bovins : Les volumes vont fortement progresser pour servir le marché italien pour les fêtes de fin d’année. Les tarifs seront facilement reconduits.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le bétail vif </a>

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Dimanche 30/11/2025

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