Petite semaine d’activité

Les ventes des viandes à griller souffrent de la canicule et cela ne devrait pas s’arranger avec les fortes chaleurs annoncées pour la semaine prochaine.

Bovins de boucherie – Si la saison estivale est bien lancée, on ne peut pas dire que les températures soient très favorables à la consommation. Dans de nombreuses régions, la sortie des barbecues est peu appréciée sous les fortes chaleurs. Les ventes de produits à griller en souffrent et la situation ne devrait pas s’arranger avec l’épisode caniculaire qui est annoncé. Les ventes pour le 14 juillet n’ont pas été très dynamiques et les abattoirs ne souffriront pas de l’amputation d’une journée d’activités face au niveau de la demande. Le minerai pour le steak haché est moins demandé, mais il peut être mis en congélation pour la rentrée. En revanche, les stocks de catégoriels sous vide comme les rumsteaks ou les tendes de tranche de race à viande gonflent. Il est impensable économiquement de passer ces pièces au hachoir comme cela est pratiqué dans les pays anglo-saxons sauf face à une forte revalorisation des viandes transformées. Il ne faut pas oublier qu’une large partie de la consommation de viande passe par la restauration hors domicile où l’image a beaucoup moins d’impact que le prix. La RHD est  plus perméable aux viandes des autres pays de l’UE. Notre culture alimentaire reste attachée à la consommation de viande, même s’il y a une forte volonté des pouvoirs décisionnaires de faire progresser les protéines végétales pour le « respect de la planète ». Ces produits ne pourront d’ailleurs plus utiliser les dénominations traditionnellement dédiées à la viande. Finis les steaks ou saucisses végétales. Lorsque l’on interroge les consommateurs, ils plébiscitent notre modèle agricole, basé sur l’herbe, le bien-être animal et la proximité de la production.

Du côté de la production, l'offre reste modeste, mais la sécheresse dans certaines régions commence à accentuer les sorties, notamment pour les animaux que les éleveurs ne veulent pas complémenter tout l’été avec des aliments hors de prix. Les besoins des industriels sont très facilement couverts dans le domaine des races à viande. Dans les zones de polyculture, les éleveurs s’activent toujours pour les moissons d’orge, de blé ou de colza en fonction de leur latitude.    

Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le bétail vif