Plus de broutards ou de femelles non vaccinés vers l’Espagne

Avis d’expert : Broutards : Les volumes resteront limités face à la profusion de nourriture dans les prairies et une tendance haussière des prix. Bovins maigres +18 mois : La demande sera ferme avec des tarifs fermes faute d’offre suffisante sur le marché.

Broutards – Cette semaine était la dernière pour pouvoir exporter des animaux non vaccinés vers l’Espagne, car à partir du 1er septembre une vaccination FCO 4 et 8 sera obligatoire. De son côté, l’Italie va accepter des animaux non-vaccinés avec PCR ce qui va certainement lui ouvrir des portes sur les pays de l’Est ou sur l’Ouest de la France (notamment dans les femelles).

Les sorties sont modestes face à la profusion d’herbe.  L’activité export reprend avec le retour sur les marchés de l’ensemble des opérateurs. La demande italienne reste mesurée avec les travaux d’ensilage de maïs qui ont commencé dans certaines régions. Les récoltes s’annoncent très bonnes ce qui devrait amoindrir les coûts de production pour les engraisseurs, mais le prix élevé du maïs grain et la demande pour la méthanisation font une forte concurrence à la production de viande. Les transactions sont assez fluides avec des tarifs qui retrouvent des niveaux de prix plus corrects pour les éleveurs dans les broutards ou les taurillons Charolais ou Limousins. Dans les femelles, la modestie de l’offre dans les vaccinées reste favorable aux échanges avec des tarifs qui demeurent soutenus, malgré la concurrence programmée des femelles non vaccinées.

Bovins d’embouche et d’élevage – Le redémarrage de l’activité est marqué par des volumes insuffisants pour couvrir la demande des engraisseurs spécialisés. Ces derniers restent à l’achat malgré des factures d’aliment très élevées. La vente reste active dans les bonnes femelles d’embouche avec du poids et du gabarit. Les engraisseurs se rabattent sur le bétail ordinaire également très cher.