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Productions bovine et ovine : recrudescence des pandémies FCO – MHE …
Conjoncture : Depuis quelques semaines la France et surtout les éleveurs font face à une forte recrudescence des maladies animales avec conséquences forte et dramatique pour certains.
Les élevages français sont secoués et sous la menace de nouvelles vagues pandémiques. En effet, la recrudescence de la MHE dans le sud-ouest et l’arrivée de la FCO 3 dans le nord du pays viennent compléter la FCO 4 et 8, cette dernière étant dramatiquement active sur les brebis dans le sud du pays.
La remontrée globale des températures est une réelle menace pour la santé humaine (Covid…) et animale, avec la remontée de maladie normalement présente dans les pays chauds. Plus ou moins dangereuses, ces pandémies sont prises très au sérieux par les autorités sanitaires qui réagissent vite et proposent des solutions quand elles sont à leurs portées. La vaccination est la seule solution contre ces virémies. L’Etat a annoncé l’achat et la prise en charge des frais contre la FCO 3. Tous les protocoles perdurent pour les autres maladies. Des zones de restrictions de mouvement des animaux (conforme à la réglementation européenne) sont mises en place pour éviter et ralentir une propagation rapide de ces maladies, mais l’expérience montre que ces zonages ne stoppent malheureusement pas leur évolution.
Cette épée de Damoclès plane sur le monde du vivant, en espérant que l’épidémio-surveillance et la technologie soient à la hauteur des défis de demain.
De son côté, la France sort doucement de l’euphorie des JO, et se prépare pour les Para-Olympiques même si ces derniers vont drainer moins de public. Les premiers bilans montrent une belle progression des ventes des produits de grande consommation. Selon une étude de NielsenIQ parue lundi, le volume des ventes a augmenté à Paris de 11 % par rapport à la même période l’année précédente ; de 8,3 % si on inclut la petite couronne et de 4,4 % au total au national. La proximité des sites a été un gage de réussite avec des augmentations des ventes en valeur de 18,5 % sur les zones JO et 15,5 % à proximité de celles-ci. Les boissons ont connu des augmentations substantielles : +50 % pour les eaux plates, +51 % pour les boissons sans alcool et même +59 % pour les eaux gazeuses.
Avec les températures élevées, les glaces ont dominé le marché avec une hausse spectaculaire de 100 %. Magnum, a enregistré une hausse de 87 %.
Les JO ont été également une très belle vitrine pour le patrimoine emblématique de Paris et des villes hôtes des JO avec des retombées touristiques et économiques qui vont perdurer. Ces JO ont été très positifs à l’industrie du luxe, qui propage l’image de la France dans le monde.
Du côté de l’élevage, aucune statistique n’est encore parue sur l’accroissement de la consommation. L’effet positif est présent avec une activité qui avait été préparée de longue date par les entreprises retenues. Si aucun signe positif n’a été observé avant les JO, la période de rentrée se montre en revanche plus soutenue avec des entreprises qui ont peu de stock.
La remise en marche du commerce est lente avec très peu de disponibilités dans des élevages laitiers. Sur une large partie de la Bretagne, de la Normandie ou du nord du pays, les prairies sont encore très fournies en herbe. Les disponibilités dans le secteur allaitant sont également peu fournies, et peinent à couvrir la demande pour cette semaine de reprise.
Cette reprise d’activité se heurte en revanche à un manque de main-d’œuvre dans les abattoirs et les ateliers de découpe. Comme dans beaucoup de secteurs industriels, des transports ou de l’artisanat, les bras manquent. Les personnels ont le choix de leur emploi et délaissent les plus astreignants même si la rémunération est souvent plus alléchante. Attirer et séduire dans les filières viandes est compliqué.
Au niveau commercial, cette semaine est consacrée à la préparation des ventes de rentrée avec des promotions qui ont été planifiées de longue date par les enseignes. Le réapprovisionnement des magasins donne du tonus aux échanges avec un équilibre offre/demande assez favorable à la production face aux faibles apports d’animaux sur le marché. Cette situation est identique chez nos voisins européens, avec des disponibilités également très faibles en Allemagne où les tarifs sont à la hausse, même s’ils restent inférieurs aux nôtres.