Quels sont dossiers prioritaires pour le nouveau directeur de l’UNPT ?

Guillaume Lidon vient de prendre la direction de l’UNPT. Premier chantier : le congrès du syndicat, qui aura lieu dans quelques jours, le 8 juin.

A compter du 1er juin, Guillaume Lidon prend la direction de l’UNPT (l’Union nationale des producteurs de Pommes de Terre) en remplacement de Martin Mascré qui a fait valoir ses droits à la retraite après 20 années actives à sa direction.

Agé de 36 ans, diplômé en droit public, Guillaume Lidon débute sa carrière en cabinet de collectivité territoriale puis à différents postes de collaborateur d’élus au sein du Parlement. Il intègre ensuite le Mouvement des Entreprises de Taille Intermédiaire (METI) comme responsable des relations institutionnelles entre 2015 et 2018. En 2018, il rejoint comme responsable des affaires publiques la FNSEA, le syndicat majoritaire de la profession agricole.

 

Quels dossiers au programme ?

Le nouveau directeur devra se saisir des dossiers chauds du syndicat. L’UNPT travaille actuellement sur plusieurs sujets majeurs pour la filière notamment :

  • la montée en puissance et la structuration des groupements de producteurs,
  • la consolidation et la défense économique des débouchés du frais, de la transformation et de la fécule,
  • l’amélioration des facteurs de compétitivité des exploitations
  • ou encore l’accompagnement des producteurs dans les transitions agroécologiques.

 

Un congrès à gérer

En parallèle, rappelons que le congrès de l’UNPT aura lieu le mercredi 8 juin, de 8h30 (début du congrès à 9h30) à 18h30, au Centre des Congrès de l’Aube, à Troyes (Grand Est). Le thème pour cette 18e édition : « La pomme de terre dans tous ces climats ! »

Parmi les questions abordées dans les débats :

  • Quel potentiel de production de pommes de terre (surfaces et rendement) demain en France ? Quels moyens et solutions pour le préserver, voire le développer dans le futur ?
  • Quelle attractivité de la pomme de terre au regard des autres cultures ? Comment la renforcer pour l’ensemble de ces débouchés et de ces marchés ?
  • Comment prioriser les objectifs dévolus actuellement aux productions agricoles, et à la pomme de terre en particulier, et définir les bonnes stratégies ?
  • Souveraineté alimentaire et préservation du pouvoir d’achat de nos concitoyens, la pomme de terre française ne s’inscrit-elle pas d’ores et déjà dans ces objectifs ?