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Réfléchir pâturage en hiver : anticiper pour optimiser le printemps
Détail des travaux menés par la La Ferme Expérimentale des Bordes.
En 2025, la surface en herbe sur le système conventionnel des Bordes est de 47,9 ha. Parmi celle-ci, 9,7 ha sont mobilisés pour l’essai engraissement au pâturage des vaches de réforme avec ou sans complémentation jusqu’à mi-juillet environ. La prévision de pâturage au printemps du troupeau charolais se fait sur les 38.2 ha résiduels (chargement moyen de 1.5 UGB/ha d’herbe) dont 40 % sont situés en zone inondable.
Fertilisation
Les conditions de pâturage de l’automne 2024 n’ont pas permis d’exploiter la totalité de l’herbe disponible. De ce fait, le premier apport d’azote (40U/ha) ne concerne que les prairies avec peu d’herbe résiduelle et portantes (14.5ha). Chaque parcelle recevra un apport de 40U/ha après la première exploitation (déprimage/pâturage ou fauche précoce). Un apport de fumier (15t/ha) sur 12ha a été réalisé en septembre 2024, il n’y a pas d’apport PK de prévu ce printemps sur les autres surfaces.
Prévision de pâturage
Le cheptel de souche (58.4 UGB) est réparti au sein de 4 lots au pâturage avec un chargement moyen de 35.8 ares/UGB. Chaque « facteur risque » (parcelles non mécanisables, risque d’inondation) est réparti entre les différents lots. Dès que les conditions de portance le permettront, les génisses d’un an iront déprimer des parcelles prévues à la fauche en foin ou l’herbe résiduelle est importante en sortie d’hiver. La mise à l’herbe des lots de vaches est prévue fin mars-début avril. Réparties dans deux lots de vaches, les douze génisses de deux ans sortiront plus tardivement pour permettre une insémination début avril.