60 ans d'Herbauges : une histoire collective au service des exploitations

Née pour soutenir les producteurs laitiers, elle s'est diversifiée tout en restant ancrée dans son territoire, avec aujourd'hui 600 adhérents et 100 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Vendredi 13 juin, la coopérative d’Herbauges a fêté ses 60 ans à La Vergnière, à Corcoué-sur-Logne, réunissant adhérents et partenaires. Sur l’estrade installée au cœur de ce site, plusieurs personnes qui ont marqué l’histoire de la coopérative ont pris la parole : l’actuel président, Guillaume Voineau, éleveur à Beaufou (85), et son directeur Laurent Pascreau depuis 2023, accompagnés de l’ancien président Luc Hervouet et Jean-Michel Bréchet, ancien directeur. L’équipe de collaborateurs et les administrateurs ont aussi été mis à l’honneur lors de cette soirée ponctuée d’animations.

C’est en 1989 que la coop d’Herbauges s’est installée à La Vergnière. « La coopérative a été structurée par les producteurs de lait », précise Laurent Pascreau.

Au départ, avec l’arrivée des tanks à lait, la volonté était de mettre à disposition des producteurs le matériel pour le refroidissement et la conservation du lait mais aussi de négocier des contrats de fourniture de lait auprès de collecteurs. Au fur et à mesure, l’entreprise s’est développée dans ce bassin laitier (Loire-Atlantique, Vendée et Maine-et-Loire) autour de trois métiers : le lait avec plus de 100 millions de litres (conventionnel et bio) collectés en 2025, la nutrition animale (80 000 t) et la collecte du grain (céréales et oléoprotéagineux). La production laitière, l’élevage dans son ensemble, reste l’ADN de la coopérative Herbauges en 2025.

Aujourd’hui, Herbauges dégage un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros grâce à une cinquantaine de salariés et près de 600 adhérents.

« Notre ambition est de rester dans la continuité des exploitations. Un bon nombre de défis restent à relever comme les transitions énergétique et écologique, la souveraineté alimentaire, le maintien de l’élevage sur notre territoire », affirme Guillaume Voineau.