Semis direct : un changement de regard sur l’agriculture
Et si l’avenir de l’agriculture passait par le semis direct ? C’est la conviction de Konrad Schreiber, agronome chez LVH (La Vache Heureuse) et chef de projet à l’IAD, qui accompagne les agriculteurs dans cette transition.
« Avec le semis direct, on pose la graine sans jamais travailler le sol. On maintient une activité biologique permanente, on accélère la croissance des végétaux et on rend le sol plus résilient face aux sécheresses. »
Au cœur de cette démarche :
- la diversité des plantes (mélanges et légumineuses comme le trèfle)
- une intensification de la photosynthèse, véritable moteur de la fertilité
- et surtout une réflexion globale sur les itinéraires techniques (rotation, fertilisation, profondeur de semis, génétique des variétés).
Le passage au semis direct ne se fait pas seul. Il nécessite du matériel spécifique et beaucoup d’échanges entre pairs. C’est là que les CUMA jouent un rôle essentiel : mutualiser les investissements, partager les expériences et permettre à chacun d’avancer plus vite.
Le semis direct n’est pas seulement une technique : c’est une nouvelle manière de concevoir l’agriculture, plus proche des équilibres naturels.