Un sevrage plus précoce mais globalement de bonnes performances au pâturage

Cette année, du fait de la sécheresse estivale, le sevrage des veaux a eu lieu le 9 septembre sur nos deux cheptels, soit respectivement pour le cheptel conventionnel et le cheptel bio, 7 à 14 jours plus tôt que la moyenne des dix dernières années. Durant l’été, l’ensemble des animaux ont été affouragés pendant presque 2 mois. Seuls les veaux du cheptel conventionnel ont été complémentés avec de la céréale. Comme les  veaux n’ont pas été  complémentés par avant,  une période d’apprentissage a été nécessaire pour que ceux-ci viennent manger les céréales. Malgré cette période d’apprentissage, nous estimons que seul 2/3 des veaux charolais est venu à l’auge.

Du fait d’un sevrage plus précoce, les veaux sont en moyenne plus légers qu’habituellement (-23 kg sur les deux cheptels). En revanche, malgré une période d’affouragement assez longue, les GMQ naissance-sevrage n’ont quasiment pas été impactés et sont dans la moyenne des 10 ans avec 1175 g/j pour les Charolais et 1016 g/j pour les Limousins en moyenne en 2025. Ceci s’explique par les très bonnes performances des veaux durant le printemps (de la mise à l’herbe jusqu’à début juillet) : 1320 g/j pour les Charolais et 1150 g/j pour les Limousins. Sur la période estivale, les Charolais ont eu des croissances de 914 g/j et les Limousins de 480 g/j.

A la suite du sevrage, les veaux du cheptel conventionnel ont été rentrés en bâtiment. Les broutards ont débuté leur transition alimentaire pour être engraissés en Jeunes Bovins. Les veaux du cheptel Bio sont restés au pâturage.

Tableau récapitulatif des performances des veaux des deux cheptels jusqu’au sevrage.