Veau : analyse commerciale sem 42-2020

Le marasme se poursuit

Veaux : L’animation sur le marché du petit veau reste en revanche douloureuse avec toujours trop de vêlage pour les besoins de mise en place dans les ateliers d’engraissement français. Près de la moitié des veaux nés en France est dirigée vers l’Espagne. Les frais pour la réalisation des PCR et le travail fastidieux (prise de sang, analyse, recherche et traitement des cas positifs) sont énormes et sont inévitablement reportés sur les petits veaux. Les transactions demeurent sélectives dans les Holsteins ou Normands. La colère monte dans les exploitations au regard des tarifs pratiqués dans les campagnes et des veaux qui ne sont plus ramassés, faute de débouché et de valeur commerciale. Les gros veaux à destination de l’Espagne se maintiennent. La dépression commerciale reste marquée dans les taupes, gris, Blanc bleus ou jaunes de moyenne conformation (R) avec toujours un très fort décalage entre l’offre et la demande. Les tarifs sont malmenés dans les femelles. Dans les veaux U de conformation et les Limousins, l’offre est moins importante ce qui permet une stabilisation des prix.

Veaux de boucherie : La hausse significative des prix dans le veau de boucherie est un signe que ce marché retrouve un équilibre et peut enfin retrouver de la marge après 8 mois de lourdes pertes.

La demande est plus soutenue et renforcée par la semaine du goût. La hausse significative des prix dans le veau de boucherie est un signe que ce marché retrouve un équilibre et peu enfin retrouvé de la marge après 8 mois de lourdes pertes.

Avis d’expert :

Veaux d’engraissement : Le déséquilibre entre les disponibilités et les besoins des intégrateurs et de l’export  resteront néfastes pour la valorisation des veaux.    

Veaux de race à viande : Les bons Limousins vont se tenir. Le commerce restera compliqué pour les croisés.

Veaux de boucherie : L’équilibre du marché devrait confirmer le redressement des prix.