Veaux – L’offre reste insuffisante pour la demande.
Veaux d’engraissement et d’élevage – C’est généralement entre les semaines 38 et 42 que les volumes sont les plus importants. Or, il n’y a pas pour le moment d’envolée des vêlages. Est-ce un décalage dans le temps, ou la conséquence des attaques de FCO ? La seconde option semble la plus plausible et laisse planer une certaine inquiétude chez les intégrateurs qui n’auront pas la possibilité de faire pression sur les prix comme c’était établi depuis de nombreuses années à la saison. Pas de contingentement pour les apporteurs et tous les veaux convenables trouvent un débouché à des niveaux de prix toujours très élevés dans les veaux laitiers. Seuls les veaux très légers sans potentiel ou avec une tare FCO sont difficiles à vendre.
L’activité export sur l’Espagne reste soutenue et malgré des tarifs revus à la baisse dans les autres pays européens. Dans les Montbéliards les écarts de valorisation sont énormes entre les veaux de zone DNCB et ceux de zones saines qui peuvent prétendre à l’export.
Dans les veaux croisés, la dynamique commerciale est également imposée par la faiblesse de l’offre. Il y a très peu de bons veaux sur les marchés, car les éleveurs les élèvent pour faire des broutards. Les tarifs restent élevés faute d’offre suffisante dans les bons croisés Blanc bleus ou jaunes viandés ou U de conformation. Les Limousins sont très bien valorisés face à la faiblesse de l’offre.
Veaux de boucherie – Le niveau de l’offre est insuffisant pour les besoins d’un marché peu soumis à la pression des viandes d’importation. Le commerce est très fluide avec des tarifs qui repartent à la hausse.
Avis d’expert :
Veaux : Les volumes progressent doucement, mais de façon suffisante pour couvrir la demande. Le commerce restera très fluide avec des prix fermes.
Veaux de boucherie : La modestie de l’offre restera favorable à une très bonne tenue des prix.