Veaux – Le commerce reste actif dans les bons croisés .

Veaux d’engraissement et d’élevage – Après la revalorisation des grilles des intégrateurs, le nombre de veaux qui reste sur le territoire est plus important, mais il demeure juste suffisant pour couvrir les retards de mises en place. Les vêlages sont encore peu abondants avec un impact de la FCO sur le Grand Ouest. La région DNCB est toujours bloquée avec des éleveurs qui doivent souvent élever leurs veaux, faute de places dans les ateliers d’engraissement de la zone de surveillance. L’activité commerciale est fluide avec des tarifs facilement reconduits dans les veaux laitiers que ce soit pour l’export ou l’intégration.

Seuls, les veaux légers, sans potentiel avec des tares FCO, restent sans valeur commerciale. Dans les Montébliards, malgré la pleine période des vêlages dans le Rhône-Alpes, les veaux viandés restent très bien valorisés avec un déficit important pour l’export (privé des régions infectées).

 

La tendance est également à la fermeté dans les croisés Blanc bleus, taupes, gris et tous les croisements divers de moyenne conformation (soutenu par le prix des veaux laitiers). Les croisés lourds restent recherchés pour les marchés espagnols et italiens, pour la production de jeunes bovins. Les Limousins sont dans la même situation avec des tarifs qui restent très élevés.

 

Veaux de boucherie – Si le niveau de la demande est un peu moins soutenu après les promotions de rentrée, le commerce reste convenable face à des volumes peu abondants chez les intégrateurs et une faible concurrence des Pays-Bas (où les tarifs sont très élevés). La tendance positive devrait se confirmer sur l’automne où la consommation est souvent plus soutenue.