Veaux – Nouvelle dégradation des prix.
Veaux d’engraissement et d’élevage – Les vêlages sont au plus haut et les volumes expédiés sur l’Espagne sont conséquents (hors ZR MHE). Les intégrateurs, qui maîtrisent leurs mises en place, maintiennent le marché sous pression par un tri sévère auprès de leurs fournisseurs. Ces derniers observent avec impuissance la dégradation des relations commerciales avec des éleveurs révoltés de la faiblesse des tarifs pratiqués, sans compter du nombre de veau qu’ils doivent retirer du marché. Le climat commercial est dégradé avec des tarifs malmenés dans les veaux Holsteins, Normands, Montbéliards de milieu de gamme. Les bons veaux laitiers sont également à la baisse sur l’Espagne. Les bons Montbéliards lourds tirent leurs épingles du jeu et se maintiennent à des tarifs convenables, mais les tarifs sont malmenés dans les sujets fariniers. Les acheteurs maintiennent une forte pression sur les croisés laitiers, jaunes ou Blanc bleus R de conformation. Les très bons veaux U de race à viande ou croisés sont relativement épargnés, face à des volumes peu abondants.
Veaux de boucherie – Les températures automnales élevées sont peu favorables pour la relance de la consommation de viande de veau. Heureusement, les disponibilités sont mesurées, ce qui permet de tenir les prix dans les veaux standards. Le veau de qualité reste correctement valorisé, face à une production en déclin.
Avis d’expert :
Veaux : Le commerce restera compliqué avec une offre toujours supérieure aux besoins.
Veaux de boucherie : La demande devrait retrouver progressivement une activité automnale avec des tarifs plus fermes.