Viande bovine – Commerce fluide

Bovins de boucherie – Au niveau commercial, si la fin des vacances réduit les besoins sur les zones de villégiatures, le report se fait vers les villes pour le réapprovisionnement des boucheries, notamment en région parisienne. Cette période est également consacrée à la préparation des commandes de rentrée avec des promotions qui ont été planifiées de longue date par les enseignes. Le réapprovisionnement des magasins donne de la fluidité aux échanges avec un équilibre offre/demande assez favorable à la production face aux faibles apports d’animaux sur le marché. Cette reprise d’activité se heurte en revanche à un manque de main-d’œuvre dans les abattoirs et les ateliers de découpe. Comme dans beaucoup de secteurs industriels, des transports ou de l’artisanat, les bras manquent. Les personnels ont le choix de leur emploi et délaissent les plus astreignants même si la rémunération est souvent plus alléchante. Attirer et séduire dans les filières viande est compliqué.    

Dans les bonnes femelles viandées, l’offre est en accord avec la demande pour cette reprise, mais l’accroissement des coûts de production et l’absence d’évolution des prix dans la viande fait fondre les mises en place chez les engraisseurs spécialisés.  La demande est plus ferme dans les bonnes femelles Parthenaises, Blondes d’Aquitaine, Limousines ou Charolaises de qualité bouchère, mais les tarifs n’évoluent pas évolués. La demande est également soutenue dans l’ensemble des allaitantes R de conformation et correctement finies. Les animaux d’entrée de gamme se stabilisent, car ils sont recherchés pour la production de minerais de race à viande.

Réformes laitières – Les disponibilités ont été plus importantes cette semaine de reprise, mais elles restent juste suffisantes satisfaire les besoins de la rentrée avec trop d’animaux en manque de finition. Le commerce est régulier pour des tarifs qui restent attractifs dans les bonnes vaches Prim’Holsteins, Normandes ou Montbéliardes, alors que les tarifs restent orientés à la baisse en Allemagne. Les écarts de valorisation sont significatifs et va renforcer la position de la viande allemande dans la restauration hors foyer. Le tri est sévère dans les vaches communes en manque de poids et d’état d’engraissement. La demande reste peu soutenue du côté des taureaux face a une offre suffisante de minerai maigre en provenance des vaches P- et P2.  

Jeunes bovins – Si la demande italienne tend à ralentir avec la fin des vacances, le niveau de l’offre en France comme en Allemagne est mesuré. L’écoulement est normal avec une stabilité des prix dans les Charolais, Limousins, Blonds d’Aquitaine ou croisés. Cette tendance à la stabilité est également observée en Allemagne après la remontée des prix de cet été. La tendance reste lourde dans les JB laitiers.  

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : La demande sera plus régulière dans les bonnes femelles de qualité bouchère. Les en manque de finition seront pénalisées. Les bonnes vaches viandées seront stables.

Bovins races laitières : Les tarifs ne devraient pas évoluer dans les bonnes laitières. Les tarifs seront à la baisse dans les maigres. 

Jeunes bovins : La demande sera plus régulière pour la rentrée.

 

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