Viande bovine – Commerce très calme, mais cours stables.
Bovins de boucherie – Sur les marchés, la demande de ce début de mois est peu soutenue comme tous les ans à cette période. L’activité ne redémarrera qu’avec le lancement de la saison estivale (mi-juillet), mais avec de grande incertitude face à l’impact de la baisse du pouvoir d’achat sur des actes d’achats des touristes. La boucherie traditionnelle gère ses stocks en fonction du départ en vacances de la clientèle des villes. L’ambiance commerciale est très calme, mais on ne ressent pas de volonté marquée des acheteurs de faire pression sur les prix comme cela se pratiquait ces dernières années. Les tarifs se maintiennent dans les femelles Blondes d’Aquitaine, Limousines ou Charolaises de qualité bouchère. L’offre est suffisante dans les Charolaises et les réformes allaitantes d’entrée de gamme, mais les tarifs sont également à l’équilibre.
Réformes laitières – La modestie de l’offre, avec les moissons, correspond à une demande moins soutenue des industriels. Ces derniers ont stabilisé les prix, avec une concurrence moins forte dans les campagnes. Le minerai est moins demandé et une partie est mise en congélation pour la rentrée. La demande dans les pièces nobles pour la production de brochettes est également faible au regard des conditions climatiques peu favorables pour la semaine prochaine. La tendance est au maintien des prix dans les réformes laitières, Normandes ou Montbéliardes convenables, mais le tri est plus sensible quand on descend dans la gamme et avec de la baisse dans les animaux trop maigres. La demande se replie pour les taureaux de réformes avec un léger recul des cours.
Jeunes bovins – L’Aïd El Kebir a tenu le marché dans la marchandise standard. Chacun attend une reprise d’activité pour la saison estivale, notamment en Italie, mais sans savoir très bien ou va se placer le curseur. Les tarifs sont stables sur la France, l’Allemagne comme en Italie.
Avis d’expert :
Bovins races allaitantes : La canicule ne va pas favoriser les ventes, mais la modestie de va permettre de tenir les prix.
Bovins races laitières : Les tarifs seront stables dans l’ensemble des catégories.
Jeunes bovins : La modestie de l’offre devrait permettre de tenir les prix malgré une demande peu soutenue.