Viande bovine – L’offre se replie dans les laitières.
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Bovins de boucherie - Au niveau commercial, cette nouvelle année débute avec une faible activité dans les abattoirs. Les commandes des magasins ne sont pas au rendez-vous avec des stocks qui se reconstituent dans certaines pièces. Les promotions de porc prennent beaucoup de place dans la communication des GMS. Les industriels sont très prudents, car la seconde moitié de janvier est traditionnellement plus compliquée à la vente, car après les fêtes de fin d’année, le budget des ménages est plus compliqué à boucler. Ce sera encore plus vrai cette année.
Après deux semaines de faible activité de négoce (privé ou coopératif), le niveau de l’offre tend à progresser. Le commerce est plus calme dans le secteur aval, mais l’équilibre offre/demande permet un maintien des prix pour les femelles Parthenaises, Blondes d’Aquitaine, Charolaises, Aubracs ou Limousines de qualité bouchère. Dans les Charolaises R et les allaitantes de choix secondaire, la modestie de l’offre permet un écoulement assez régulier avec des tarifs stables.
Réformes laitières – Le niveau de l’offre est plus en adéquation avec les besoins des industriels qui n’ont pas de grosses commandes et qui souffrent toujours de la concurrence des viandes allemandes ou hollandaises vers la RHF, même si cette dernière est moins marquée qu’il a six mois. Les tarifs pratiqués sont souvent ajustés après les quelques plus-values qui ont été accordées aux entreprises et aux éleveurs qui ont livré les abattoirs pendant les fêtes. Des écarts de prix conséquents sont observés entre les bonnes vaches viandées et les animaux maigres et en manque de viande.
Jeunes bovins – L’année redémarre avec une offre limitée. Les commandes italiennes sont en replis sur les arrières avec des demandes de baisse de prix pour les abattoirs français. Le flux vers l’Allemagne reste régulier, et le marché halal reste un débouché important pour nos JB de moyenne gamme. Le commerce est normal avec des tarifs stables dans les Charolais, les Limousins ou les Blonds d’Aquitaine. La demande est plus régulière dans les JB mixtes et les laitiers.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : La demande de fin de mois va se tasser dans les femelles de race à viande, mais les tarifs vont se maintenir face à une offre limitée.
Bovins de races laitières : Les volumes disponibles pour les abatteurs seront en replis, ce qui devrait confirmer la meilleure tenue des cours, malgré un recul des commandes dans le secteur aval.
Jeunes bovins : Le niveau de l’offre devrait permettre de maintenir les prix.