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Viande bovine – La baisse reste d’actualité dans les laitières.
Bovins de boucherie – Sur les marchés où les abatteurs ne font que de l’appoint après les retards d’abattage générés par la canicule, la demande est précise dans les bonnes femelles bouchères, en raison de la faiblesse de la consommation et de la fermeture des boucheries des grandes métropoles pour le départ en vacances des Aoûtiens. Néanmoins, les arrivages sur les marchés sont assez modestes et permettent un maintien des prix dans les Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Aubracs ainsi d’ailleurs que pour les très bonnes Limousines de qualité bouchère. Les tarifs se maintiennent également dans les vaches Charolaises de plus de 400kg. En revanche, la tendance reste lourde dans l’ensemble des races à viande d’entrée de gamme dont les tarifs sont aspirés par les laitières.
Réformes laitières – Malgré la faiblesse de l’offre, les industriels ont le même discours. « Il faut réduire l’écart de prix avec nos voisins européens ». L’objectif serait de ramener les vaches à 4,20€ voire 4,00€ pour le second semestre. Néanmoins, les baisses de ces dernières semaines ne réduisent pas les écarts avec l’Allemagne où les tarifs sont également à la baisse, dans un contexte de forte réduction de la consommation et d’un marché complètement déstabilisé dans le jeune bovin. L’offre est limitée, car les herbagers ont vendu précocement leurs animaux face à la dégradation des prix. Du côté de la production, l’offre saisonnière est faible face à la décroissance permanente du cheptel français. Les tarifs restent sous pression même si elle est un peu moins active qu’en début de mois pour les bonnes vaches Frisonnes, Montbéliardes et Normandes. Le commerce est très sélectif pour les mauvaises vaches manquant de viande (P-1). La demande est calme avec des cours stables dans les taureaux.
Jeunes bovins – Si la demande devait profiter d’un retour à la normale des températures sur l’Italie ou la Grèce, les retards de sortie ne sont pas près de se résorber. L’animation commerciale reste encore sous le choc de la canicule. Les tarifs restent sous pression sur la France, l’Italie, l’Allemagne ou la Pologne.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : La demande devrait être un peu plus régulière pour couvrir dans les bonnes femelles bouchères pour couvrir les zones de villégiature. Les allaitantes de milieu et d’entrée de gamme resteront sous l’influence du commerce tendu des laitières.
Bovins de races laitières : La pression commerciale des abatteurs restera maintenue sur les laitières.
Jeunes bovins : Le commerce restera compliqué avec des tarifs sous pression.