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Viande bovine – La demande est peu soutenue
Gros bovins de boucherie - Sur le marché de la viande bovine, les achats de la fin janvier sont peu soutenus avec des budgets serrés et une tension sociale peu favorable à la consommation. Les disponibilités dans les autres pays de l’UE sont fortes, pour investir le marché français. La diversité de notre cheptel allaitant est un atout pour les éleveurs quand on parle de viande de qualité, mais un poids quand il s’agit de valoriser certaines pièces dont le prix est fait essentiellement à partir des laitières. De nombreux consommateurs n’achètent de la viande que sur des actions promotionnelles ou de la viande hachée pour assurer un menu de base aux familles.
L’activité commerciale est très calme avec des abatteurs qui n’ont pas de grosses commandes. Néanmoins, l’animation commerciale sur les marchés de bétail vif est le reflet de ce qui se passe dans les campagnes où l’offre est limitée. Les abattoirs qui ne manquent pas de marchandise pour le moment restent très inquiets pour la charge de leurs ateliers de transformation pour les mois à venir. Dans le domaine des bonnes femelles de cheville pour la boucherie traditionnelle, malgré une demande en repli, la modestie de l’offre et le lien qui unit souvent l’éleveur à son boucher ou son magasin, permet un maintien des prix pour les génisses et jeunes vaches Aubracs, Parthenaises, Limousines, Charolaises ou les Blondes d’Aquitaine de qualité bouchère. La commercialisation reste convenable dans les Charolaises et les allaitantes R de conformation dont les tarifs se maintiennent. La vente reste fluide dans les allaitantes d’entrée de gamme qui assurent les volumes pour la viande hachée de race à viande.
Réformes laitières – Les industriels ne manqueront pas de vaches avant le début des vacances d’hiver. Cela devrait leur permettre de maintenir leurs prix dans un contexte de reflux de l’offre. La dynamique commerciale restera néanmoins dictée par la nécessité de maintenir une charge de travail pour les unités de transformation. Le commerce est normal avec des tarifs stables sur l’ensemble des gammes de marchandise.
Jeunes bovins – L’animation commerciale est plus compliquée à l’export face au repli des commandes italiennes sur les arrières et des demandes de baisse de prix pour les abattoirs français. Le commerce est plus calme avec des tarifs qui plafonnent, voir qui se replient légèrement dans les races à viande. Le flux vers l’Allemagne reste en revanche assez régulier dans le domaine des JB laitiers.
Avis d’expert :
Bovins races allaitantes : Malgré une demande en repli, le commerce sera à l’équilibre avec des tarifs stables dans les femelles de qualité bouchère et animaux R de conformation
Bovins races laitières : Le niveau de l’offre va s’affaiblir, mais les industriels vont maintenir leurs prix avant les vacances d’hiver.
Jeunes bovins : Les abatteurs vont chercher à faire baisser les JB de race à viande.