Viande bovine – Le recul de l’offre permet de stabiliser les prix
Bovins de boucherie – L’offre est modeste, et permet une reconduction des prix. Les femelles haut de gamme (Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Aubrac, Limousines ou Charolaises…) sont encore peu recherchées, mais les volumes restent limités, ce qui n’engendre pas de dégradation tarifaire. Les échanges sont une peu plus réguliers avec des tarifs qui se maintiennent avec plus de facilité dans les bonnes génisses, ainsi que pour les bonnes vaches Charolaises, jeunes et viandées. Dans le secteur des réformes allaitantes de choix secondaire, les besoins commerciaux sont plus réguliers sur les zones de villégiatures.
Réformes laitières – Face au recul des disponibilités avec de nombreuses entreprises de négoce en vacances, les abattoirs temporisent la pression sur les prix des laitières, même si les écarts avec nos voisins européens restent conséquents et font craindre des importations massives pour la rentrée. Le commerce est un peu plus régulier que ces dernières semaines, mais il n’est pas question de revaloriser les prix. Tous les opérateurs ont déjà le regard tourné vers la rentrée, et anticipent les volumes nécessaires auprès de leurs plus gros fournisseurs.
Jeunes bovins – Si la demande italienne est plus ferme pour la préparation de la célébration des « Ferragosto » qui se déroule le jour de l’Assomption de Marie le 15 août, les achats sont principalement italiens au regard des retards de sorties. Ce pays a su mettre en place un modèle économique plus favorable aux éleveurs qui détiennent les animaux plus de six mois dans leurs ateliers avec une certification de viande élevée en Italie. Cette démarche qui est recherchée par les consommateurs italiens est mise à mal par des viandes UE à faible prix. L’activité export reste très compliquée pour le JB français qui souffre de tarifs plus élevés que nos concurrents européens, notamment dans les lots contractualisés. La conséquence directe est une dégradation constante des prix sur le marché libre.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : La demande devrait être un peu plus régulière dans les femelles de qualité bouchère pour la reprise d’activité des boucheries au retour des vacances.
Bovins de races laitières : L’offre sera juste suffisante pour satisfaire la demande de la rentrée, mais les tarifs resteront néanmoins sous le contrôle des abatteurs avec une semaine écourtée par le 15 août.
Jeunes bovins : Les tarifs seront reconduits avec une faible activité dans les abattoirs.