Viande bovine – Les tarifs se maintiennent malgré une demande peu soutenue.

Gros bovins de boucherie - L’ambiance commerciale, de cette fin de mois n’apporte rien de nouveau par rapport aux années précédentes, si ce n’est que la tension reste palpable en termes de niveau d’écoulement de la viande bovine face aux grosses promotions de viande porcine qui ont accaparé les linéaires et la communication des distributeurs.        

Les abatteurs qui n’ont pourtant pas de grosses commandes à cette période de l’année peinent à satisfaire la demande notamment dans le sud du pays. L’animation commerciale sur les marchés de bétail vif est le reflet de ce qui se passe dans les campagnes où l’offre est limitée. Les abattoirs régulent leurs activités pour ne pas faire de stocks, mais également pour faire face au recul de l’offre (conséquence de la baisse du cheptel).    Ils renforcent leurs liens avec leurs fournisseurs pour attirer la marchandise en direct et sont inquiets pour la charge de travail de leurs ateliers de transformation pour les mois à venir. Dans le domaine de bonnes femelles destinées à la boucherie traditionnelle, malgré une demande en repli à la veille des vacances d’hiver, la modestie de l’offre, permet un maintien des prix pour les génisses et jeunes vaches Aubracs, les Parthenaises, Limousines ou les Blondes d’Aquitaine de qualité bouchère. Dans ces gammes de marchandise, souvent finies à l’aliment, la problématique du prix des aliments reste prégnante.  La commercialisation est normale avec des tarifs stables dans les Charolaises et les allaitantes R de conformation, avec des abatteurs qui constatent globalement un recul des poids et de l’état de finition.

Réformes laitières – Si jusqu’à maintenant les industriels n’ont pas manqué de vaches malgré le recul de l’offre, les semaines à venir s’annoncent plus compliquées. Les tarifs de la semaine se sont maintenus dans les bonnes vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes mais une certaine tension à la baisse était observée dans les animaux de moyenne gamme. La qualité globale des vaches est à la baisse avec un manque de poids et de finition. Pas de changement dans les taureaux.

Jeunes bovins – Si les envois sur l’Italie restent compliqués, la modestie globale de l’offre permet de tenir les prix sur un marché équilibré.

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : La demande restera mesurée, mais les tarifs vont se maintenir dans l’ensemble des femelles de race à viande.  

Bovins races laitières : Malgré le recul des disponibilités, les abatteurs vont chercher a maintenir leurs prix avant les vacances d’hiver.  

Jeunes bovins : Les abatteurs vont chercher à faire baisser les JB de race à viande. 

Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le bétail vif