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Viande bovine – Net recul de la demande.
Bovins de boucherie – Sur les marchés, l'activité commerciale est très calme, même si les cotations font apparaître une relative stabilité des prix. Le commerce est plus compliqué dans les bonnes femelles de qualité bouchère avec un très net repli de la demande pour Paris et les grandes métropoles avec le début des vacances. La boucherie traditionnelle et les rayons à la découpe dans les magasins ont enregistré un repli de ventes de 15 à 20% ces dernières semaines. Les animaux prêts à l’abattage sont repoussés, ce qui engendre un plafonnement des prix dans le domaine des femelles haut de gamme. C’est notamment le cas pour les Parthenaises ou les Blondes d’Aquitaine. Une tension est également observée dans les bonnes génisses et jeunes vaches Charolaises avec une faible reprise des commandes pour les zones de villégiature. Les abatteurs annoncent un net repli d’activité pour la semaine prochaine dans les allaitantes de choix secondaire avec des écarts de prix qui seront observés à l’encontre des animaux légers, âgés ou de moindre conformation. Ces gammes de marchandise seront plus nombreuses sur le marché de la viande avec l’amplification de la sécheresse.
Réformes laitières – Les industriels font face à une réduction de l’offre avec les moissons qui remontent sur la Bretagne ou la Normandie. Mais avec une semaine écourtée par le 14 juillet, leurs besoins sont couverts. La tendance est au maintien des prix dans les bonnes vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes, mais le tri est de plus en plus sévère dans les vaches en manque de viande et de finition. Les taureaux de réformes fléchissent légèrement face au recul de la demande de minerai.
Jeunes bovins – L’activité commerciale est plus tendue, avec une demande peu soutenue et une concurrence très forte (Pologne) sur un marché italien qui ne donne pas de signe de reprise et qui privilégie sa production intérieure. Les commandes sont ciblées sur du catégoriel, ce qui laisse une large partie des carcasses à valoriser sur la France, notamment les avants ou la demande est moindre. Les tarifs se tassent dans les JB Charolais.
Avis d’expert :
Bovins races allaitantes : La canicule va de nouveau pénaliser les ventes. Les acheteurs auront moins de besoins et les tarifs auront plus de mal à se maintenir.
Bovins races laitières : Les tarifs vont plafonner dans les bonnes vaches, mais les industriels vont accentuer la pression sur les vaches maigres.
Jeunes bovins : La faiblesse des besoins va peser sur la tendance avec des tarifs à la baisse.