- Accueil
- Sécheresse, canicule, grêle : Pacifica dresse le bilan pour ses assurés
Sécheresse, canicule, grêle : Pacifica dresse le bilan pour ses assurés
Les aléas climatiques sont de plus en plus présents et 2018 ne fait pas exception. Sécheresse, canicule et grêle ont lourdement frappé cette année. Jean-Michel Geeraert, directeur du marché de l’agriculture chez Pacifica, dresse le bilan assurantiel d’une année 2018 « très particulière ».
Quel est le bilan de campagne 2018 dressé par Pacifica ?
Jean-Michel Geeraert : « pour les grandes cultures, vignes et fruits, les sinistres que nous enregistrons en assurance récoltes en 2018 se répartissent comme suit : la grêle pour 43%, la sécheresse et la canicule pour 25% et le solde pour les autres évènements climatiques comme par exemple l'excès d'eau. L'essentiel des dommages dus à la sécheresse se sont réalisés à l'automne 2017. Elle a impacté négativement les levées de colza et d'orge dans certaines régions. Pour l'année 2018, à l'été et à l'automne, la sécheresse a provoqué de mauvais rendements en maïs ensilage, maïs grain, blé dur, tournesol... »
Quelle a été l'ampleur de la sécheresse 2018 ?
J-M.G. : « L'année 2018 est très particulière. Après avoir indemnisé les éleveurs qui se trouvaient dans l'incapacité de récolter leur herbe et/ou de faire pâturer les animaux du fait des excès d'eau en ce début de printemps 2018, nous enregistrons des pertes très importantes de production de prairies sur bon nombre de départements. L'assurance des prairies a massivement déclenché : 8 éleveurs sur 10 assurés chez Pacifica ont perçu une indemnité. Les paiements, de 9 000 € en moyenne soit 110 €/ha ont déjà tous été effectués, à la grande satisfaction de nos clients assurés.
Les pertes les plus importantes se trouvent sur le croissant qui démarre en Lorraine, traverse la Bourgogne et le haut du Massif-central pour enfin terminer son empreinte vers l'Atlantique (cf. https://www.pleinchamp.com/ipf/home). Les pertes enregistrées en 2018 sont presque de même ampleur que celles de 2005. »
Comment voyez-vous évoluer les exploitations face à la répétition des événements climatiques ?
J-M.G. : « Après 2016 en grandes cultures et 2017 en viticulture, en 2018 ce sont les prairies qui subissent les affres du climat. Cette année encore, les contrats d'assurance climatique ont démontré leur utilité pour une bien meilleure sécurisation de l'agriculture.
Face à une fréquence et une intensité des évènements climatiques qui augmentent, l'assurance est une nécessité. La non-assurance ou la mauvaise protection engendrent des coûts importants et des contraintes de gestion non prévus pour l'exploitant : vente prématurée d'animaux, achat d'aliments de substitution, report de projets, etc.
Après les très importants évènements climatiques de 2016 et de 2017, les souscriptions de contrat d'assurances par les agriculteurs puis par les viticulteurs ont largement progressé chez Pacifica. On peut imaginer qu'il en sera de même pour les éleveurs cette année. »