Bovin de boucherie: analyse commerciale sem 03-2021

Les femelles bouchère se tiennent

Bovins races allaitantes : L’animation commerciale n’est pas aussi tendue qu’annoncé même si certaines gammes d’animaux sont moins demandées comme la Charolaise. Le commerce reste assez fluide dans le domaine des bonnes femelles de cheville pour la boucherie traditionnelle avec néanmoins une incertitude sur les répercussions du couvre-feu à 18h. Le recul de l’offre permet une bonne tenue des prix pour les génisses et jeunes vaches Aubracs, les Parthenaises ou les Blondes d’Aquitaine de qualité bouchère. Dans les Limousines l’offre et la demande sont à l’équilibre avec des cours stables. Les Charolaises lourdes sont moins demandées, avec des difficultés de placement dans les plus de 10 ans. Les tarifs pratiqués se maintiennent face à la position des abattoirs. L’écoulement reste assez régulier dans les allaitantes de choix secondaire avec des abatteurs sans grands besoins, mais qui observent un recul de l’offre dans les campagnes.

Réformes laitières – La pandémie de covid perturbe les standards de consommation. Cette période est traditionnellement en retrait pour la consommation de viande, mais la demande en viande hachée reste soutenue, que ce soit dans le frais ou pour le surgelé avec un accroissement des ventes depuis le couvre-feu. En revanche, les ventes dans le secteur des « fast-food » sont fortement impactées par la barrière de 18h. Les abattoirs se mettent en position d’attente et d’observation de la demande avec un recul programmé d’activité, qui sera le cas échéant réévalué si le confinement « annoncé » provoque les mêmes effets que les premiers sur la demande de haché. La tendance est au maintien des prix pour la semaine à venir.   

Jeunes bovins – Le commerce reste compliqué avec toujours aucune amélioration du côté de l’Italie. Les engraisseurs de tous les pays sont impactés par la hausse du prix des céréales et des tourteaux. Les tarifs sont inchangés dans les bons Charolais, Limousins ou bonds d’Aquitaine.