Bovin de boucherie : analyse commerciale sem 45-2020

Tendance baissière dans les laitières

Bovins races allaitantes : L’activité commerciale est très calme et si peu de mouvements tarifaires ont été observés cette semaine dans les femelles de qualité bouchère, les achats sont sérieusement ajustés. Les animaux haut de gamme se maintiennent, mais un certain nombre de concours prévus pour la fin de l’année sont déjà annulés.  Les tarifs se maintiennent pour les Blondes d’Aquitaine lourdes ainsi que dans les Parthenaises, Limousines ou Charolaises de qualité bouchère. Les échanges sont de plus en plus sélectifs dans les Charolaises où les besoins sont limités, ce qui engendre toujours de gros écarts de valorisation entre les animaux correspondant à des commandes et ceux qui se retrouvent en surplus sur le marché. La vente est plus difficile dans les croisés et les allaitantes de choix secondaire avec des tarifs qui tendent à baisser notamment dans la marchandise en manque de viande ou de finition.

Réformes laitières – La qualité de l’offre reste dégradée dans les abattoirs. La spécialisation des ateliers a conduit à une augmentation des animaux classés P. Une vache sur trois est notée un ou deux d’engraissement qui finissent intégralement dans le haché qui est un secteur sous forte tension. Les volumes disponibles restent largement suffisants pour les besoins des industriels à la veille d’une semaine écourtée. La tendance est à la baisse dans les bonnes vaches viandées, et la pression reste très forte dans l’entrée de gamme.

Jeunes bovins – Le reconfinement des populations européennes, la fermeture des restaurants et la forte réduction d’activité de la RHF sont un nouveau coup dur pour une production qui était pourtant en bonne voie pour réduire les stocks engrangés en début d’année. Le recul de la demande engendre une nouvelle tension sur des prix déjà très bas.

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : Le commerce sera perturbé par le férié du 11 novembre avec moins de besoins et des tarifs plus discutés.   

Bovins races laitières : Face au recul des ventes, les industriels vont accentuer la pression sur les prix.  

Jeunes bovins : Le commerce sera très compliqué avec des tarifs plus discutés.