Bovin de boucherie : analyse commerciale sem 48-2020

Les très bonnes femelles restent demandées

Bovins races allaitantes : L’ambiance est très calme dans le commerce du bétail vif, avec des abatteurs qui restent suffisamment approvisionnés en direct. Les transactions restent néanmoins assez régulières dans les femelles haut de gamme ou de qualité bouchère, car toutes les boucheries ne vont pas s’approvisionner sur les concours et maintiennent leurs niveaux de qualité pour une clientèle souvent très fidèle et avide de conseils. Les tarifs se maintiennent à des niveaux convenables dans les très bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Charolaises ou Limousines ou les autres races de qualité bouchère.  Le placement est plus compliqué dans les Charolaises intermédiaires avec net recul de la demande (placement des pièces nobles). Les écarts de valorisation perdurent entre les opérateurs. Les vaches plus âgées et les     réformes allaitantes de choix secondaire, sont sous pression avec des éleveurs qui se séparent des animaux qu’ils ne veulent pas hiverner. Les animaux bas de gamme en manque de viande ou trop maigres sont faiblement valorisés.

Réformes laitières – Les abattoirs restent suffisamment approvisionnés, avec un pourcentage qui reste important de vaches maigres. Les bonnes vaches Holsteins viandées sont moins nombreuses et tendance à se stabiliser. La demande reste peu soutenue dans les Normandes ou les Montbéliardes. Le tri est toujours sévère dans les animaux maigres P-2 et P-1 en manque de poids.

 

Jeunes bovins – La demande saisonnière pour fournir le marché italien pour les fêtes de fin d’année est un peu plus soutenue, mais l’offre reste suffisante malgré la résorption continuelle des stocks. Les tarifs sont peu évolutifs, que ce soit dans les Charolais, les Limousins ou les Blonds d’Aquitaine

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : Les très bonnes femelles resteront demandées alors que les commandes se rétractent dans la Charolaises de milieux de gamme.    

Bovins races laitières : Les bonnes laitières devraient se stabiliser, mais le tri restera marqué dans les maigres.  

Jeunes bovins : La demande sera plus régulière mais sans incidence sur les prix.