Bovins boucherie : analyse commerciale sem 10-2021

Equilibre offre/demande plus favorable aux éleveurs

Bovins races allaitantes : Au niveau commercial, face à des volumes de production revus à la baisse, les signes de reprise sont plus sensibles, même si les abattoirs restent soucieux de l’équilibre matière avec la vente des aloyaux. L’ambiance commerciale est assez bonne sur les marchés. Les disponibilités sont insuffisantes pour la demande dans le domaine des Parthenaises ou Blondes d’Aquitaine avec des tarifs soutenus. Le flux commercial est également plus facile pour les Limousines et les Charolaises, même si la progression des prix est mieux contrôlée par les abatteurs. Les transactions sont facilitées par la modestie de l’offre dans les allaitantes de choix secondaire ou d’entrée de gamme avec une partie qui se vend sans difficulté dans le secteur maigre.

Réformes laitières – Pas de sortie de DFI cette année pour gonfler les sortir de début de mois.   Les abatteurs sont obligés de relever leurs prix pour conserver leurs volumes, vis-à-vis de leurs concurrents. Cette remontée des prix concerne l’ensemble des vaches Frisonnes, Normandes ou Montbéliardes.

Jeunes bovins – Malgré le début du carême orthodoxe et du reconfinement en Italie (fermeture des restaurants) qui pèse sur la demande export, l’équilibre commercial reste favorable, avec des tarifs revus à la hausse dans l’ensemble des jeunes bovins. Quel sera l’impact de la demande du ministre de l’Agriculture de mettre de la viande de jeune bovin dans les cantines ?

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : Malgré les concours qui vont se dérouler toute la semaine prochaine, le commerce restera soutenu dans les femelles de qualité bouchère. Cette fermeté devrait également être visible sur les allaitantes de milieu et d’entrée de gamme   

Bovins races laitières : La tendance restera haussière dans les laitières

Jeunes bovins : Le relèvement des prix devrait se poursuivre, notamment dans les Charolais.