Bovins de boucherie : Les femelles de cheville reste demandés

[Bovins de boucherie : analyse commerciale sem 24-2021]

Bovins races allaitantes : Sur les marchés, qui sont encore les seuls lieux où les tarifs sont visibles, le pouvoir de négociation des prix a été fortement édulcoré, sauf dans les bonnes bêtes de cheville. L’équilibre offre/demande permet une bonne tenue des cours pour les très bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Aubracs ou Limousines de qualité bouchère. Les tarifs évoluent en revanche très peu dans la Charolaise, malgré une offre mesurée dans le centre du pays. Les éleveurs ont été accaparés ces dernières semaines par les foins, et les orages vont amener les précipitations qui vont assurer une bonne pousse de l’herbe pour encore quelques semaines. Peu de changement pour cette semaine dans les Charolaises, Rouges des Prés ou croisées R de conformation.

Réformes laitières – Les sorties restent limitées face à des éleveurs qui ont accentué le ramassage de l’herbe avant les orages. Les industriels ont un peu de mal à couvrir leur besoin, ce qui va mettre un peu de tension sur le secteur aval. Malgré le manque de marchandise, les acheteurs ont stabilisé leurs prix pour se contenter de ce qu’il est disponible. Les éleveurs sont dans l’attente avec des animaux qui profitent de l’herbe, quand ils ne partent pas directement après la dernière traite. Les tarifs sont reconduits dans l’ensemble des vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes ou pour les taureaux de réformes.

Jeunes bovins – Aucune évolution positive n’est ressentie dans le jeune bovin, mais les engraisseurs sont de plus en plus nombreux à arrêter cette production qui n’assure plus un revenu décent aux éleveurs. 

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : Le marché restera stable dans les Charolaises.

Bovins races laitières : Les tarifs des laitières seront sans changement.

Jeunes bovins : Le commerce sera calme avec des tarifs stables