Bovins maigres : analyse commerciale sem 06-2021

Mauvais commerce dans les mâles

En broutards et taurillons 12-18 mois : Alors que les expéditions sur l’Italie restent élevées, le marché ne montre aucun signe de reprise.  Les engraisseurs italiens, Français ou Espagnoles sont fortement impactés par l’accroissement des coûts de production. La flambée des matières premières se répercute de 50 à 70€ sur l’engraissement des broutards en fonction du poids de départ. Alors que les producteurs de viande n’ont aucune possibilité de faire reconnaitre leurs coûts de production dans la filière aval, les importateurs le font sans problème sur le prix du maigre. L’ambiance est morose sur les marchés avec des éleveurs qui continuent de vendre leurs animaux à perte. Dans les femelles, la demande reste soutenue sur le marché italien pour de la babynette, mais également sur la France pour la production de femelles rajeunies nourries à l’herbe. La vente est laborieuse pour les légères vers l’Espagne.

En bovins maigres + 18 mois : Les engraisseurs et les herbagers qui ont la possibilité de passer l’hiver à l’abri ou sur des terrains porteurs (ce qui est peu le cas avec les fortes précipitations de la semaine) sont à l’achat pour la préparation de la saison d’herbage. La demande est suivie avec des tarifs fermes dans les Charolaises, Blondes d’Aquitaine, Limousines, Aubracs ou Rouge des Près lourdes pour une finition rapide ou de gabarit pour une mise à l’herbe précoce. Les laitières et les races mixtes de gabarit à herbager sont recherchées, car la faiblesse des prix pratiqués dans la viande dans les animaux légers ou maigres reste raisonnable pour une évolution tarifaire qui est plus facile à lire pour les prochains mois.

Avis d’expert :

Broutards : Le commerce restera compliqué dans les mâles.  Les bonns femelles vont se maintenir.

Bovins maigres +18 mois : La demande restera soutenue dans le secteur maigre