Bovins maigres : analyse commerciale sem 15-2021

Les bons Charolais se vendent sans trop de difficulté

En broutards et taurillons 12-18 mois : Si les éleveurs vendent les animaux qu’ils ne veulent pas herbager, l’offre globale reste modeste en raison de la décheptelisation de ces dernières années. La demande italienne est mesurée avec des engraisseurs bridés par la non-progression du prix de la viande. La réalisation de bateaux pour Israël donne un peu de fluidité dans les 350/400kg vaccinés FCO a 60 jours. La demande sur l’Allemagne et les mises en place sur la France sont mesurées compte tenu de l’équilibre fragile des coûts de production, du prix des broutards et celui de la viande. Le recul dans la mise en application de la vaccination obligatoire au 1er septembre n’engendre pas d’engorgement du marché et permet de tenir les prix sur le marché espagnol, malgré une situation économique très tendue dans les coûts de production. Dans les femelles, Pas de changement dans les bonnes laitonnes Charolaises.

En bovins maigres + 18 mois : Les éleveurs regardent du côté du ciel et attendent un réchauffement des températures et un peu plus de pluie pour redonner un coup de fouet aux prairies. De nombreux herbagers ont couvert leurs besoins à la mi-avril. Les engraisseurs spécialisés restent à l’achat dans le bon maigre lourd, mais les tarifs tendent à plafonner. Les échanges sont plus calmes pour les animaux de gamme intermédiaire et les laitières avec des tarifs stabilisés. La demande se rétracte dans le bétail de moindre conformation et long à finir sur l’été.

Avis d’expert :

Broutards : Les transactions vont rester régulières dans les bons mâles et femelles de 300/400kg Charolais vaccinés.  

Bovins maigres +18 mois : Face au manque de pluie, le commerce sera plus sélectif avec des tarifs revus à la baisse dans le bétail de second choix