Bovins maigres : analyse commerciale sem 44-2020

Mauvais commerce dans les mâles

En broutards et taurillons 12-18 mois : Le commerce reste sous une très forte tension sur le marché du broutard avec une offre plus importante après une semaine dédiée aux semis de blé et à la rétention d’animaux chez certains éleveurs. La demande italienne se tasse face à un nombre de places moins important en raison du recul des abattages (couvre-feux, confinement et fermeture des restaurants).  L’absence de relais sur les autres destinations limite la concurrence sur les marchés Les transactions sont tendues avec des tarifs revus à la baisse dans les Charolais et les croisés. De nombreux invendus ont été observés, avec des éleveurs qui ne veulent plus brader leurs animaux, mais qui se trouvent pris en étaux entre les coûts plus élevés de production (paille, céréales…) et des places qu’il va falloir libérer pour rentrer les mères à l’entrée de l’hiver.  Dans les femelles, si les bonnes vaccinées restent recherchées et correctement valorisées, la situation est plus compliquée dans les ordinaires ou légères.

En bovins maigres + 18 mois : L’offre saisonnière reste étoffée, mais la qualité tend en revanche à baisser. L’animation commerciale reste correcte sur les marchés ou les cadrans pour le bon maigre d’embouche qui se valorise encore très correctement au regard de l’ambiance qui règne dans la viande. La qualité de l’offre reste en revanche amoindrie par la sécheresse dans le milieu de gamme. La demande saisonnière se rétracte dans le bétail à finir tardivement sur l’hiver, car les frais de nourriture sont plus importants.

Avis d’expert :

Broutards : Le commerce restera lié au niveau d’activité dans le jeune bovin, or celui-ci reste pénalisée par le covid.

Bovins maigres +18 mois : Les bonnes femelles resteront correctement valorisées. La vente restera sélective dans les animaux légers ou trop maigres.