Bovins maigres : Commerce laborieux pour les non-vaccinés

[Bovins maigres : analyse commerciale sem 49-2021]

Bovins d’embouche et d’élevage – La qualité saisonnière de l’offre est souvent plus commune avec des éleveurs qui se séparent du bétail qu’ils ne veulent pas garder pour l’hiver. Le bétail préparé et proche de la finition reste demandé avec des tarifs stables et proche de celui de la viande auprès des engraisseurs spécialisés qui ont des besoins de rotation. Le commerce est plus calme dans le cheptel plus commun à hiverner, mais les tarifs se maintiennent.

Broutards – Avec les sorties saisonnières plus nombreuses, les éleveurs qui n’ont pas ressenti l’impérieuse nécessité de vacciner leurs animaux contre la FCO se retrouvent dans une situation très délicate. L’impossibilité d’exporter ces animaux vers l’Espagne engendre un engorgement sur un marché français insuffisamment armé pour absorber ces gammes de marchandise.  Avec deux fériés sur cette semaine, les expéditions vers l’Espagne ont été réduites ce qui a amplifié la dépression sur les marchés. Les écarts de valorisation entre les animaux vaccinés et les autres sont importants et peuvent atteindre 100 à 150€ en fonction du poids. L’activité commerciale est également assez calme dans les broutards lourds vaccinés avec une demande italienne moins soutenue (moins de place dans l’attente des abattages de Noël). La tendance est au maintien des prix dans les bonnes femelles vaccinées pour l’Italie.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : Le maintien des prix de la viande restera le point d’accroche pour le bon maigre. La vente sera plus sélective dans le bétail plus commun avec une offre saisonnière plus chargée.          

Broutards : Les bons broutards U de conformation devraient se maintenir, mais le commerce serra laborieux dans les sujets non-vaccinés