Bovins maigres – l’offre est insuffisante pour la demande.
Bovins d’embouche et d’élevage – Les volumes sont insuffisants pour couvrir la demande des engraisseurs spécialisés, qui ont fourni de gros volumes aux abattoirs pour cette rentrée. Ces derniers sont à l’achat pour leurs besoins de rotations. Avec des tarifs fermes dans la viande, le commerce est fluide dans les bonnes femelles d’embouche avec du poids et du gabarit. Les engraisseurs se rabattent sur le bétail ordinaire dont les tarifs se raffermissent.
Broutards – L’animation commerciale est soutenue, car les volumes dans les animaux conformes pour être exportés sont insuffisants pour couvrir les besoins de l’ensemble de nos clients exports UE ou pays tiers. Les transactions sont fluides sur les marchés et les cadrans avec des tarifs qui retrouvent des niveaux tarifaires attractifs dans les broutards ou les taurillons Charolais, Limousins ou Blond d’Aquitaine. La demande intérieure se montre également plus soutenue avec des engraisseurs qui vont pouvoir bénéficier d’une bonne récolte de maïs. La crainte d’une extension de la zone régulée FCO3 tend en revanche à accroître les volumes dans les régions limitrophes. La MHE et la FCO 8 et 3 se développent très rapidement avec des conséquences dramatiques pour les éleveurs. Dans les femelles, la modestie de l’offre est très favorable aux échanges avec des tarifs soutenus pour les Limousines et les Charolaises de plus de 300kg.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : La demande restera soutenue face a des volumes amputés ou sous contrainte PCR des zones par les différents zonages.
Broutards : La demande restera soutenue que ce soit à l’export ou sur la France, avec toujours la crainte d’une extension du zonage FCO 3 sur le centre du pays.