Bovins maigres – L’offre peine à couvrir les besoins

Bovins d’embouche et d’élevage – Le niveau de l’offre reste amoindri par la mobilisation des éleveurs et les conditions de transports limitent les longs trajets. L’activité commerciale est néanmoins assez fluide sur les marchés avec des engraisseurs qui maintiennent leurs rotations pour assurer l’approvisionnement des abattoirs dans les mois à venir, et des herbagers qui sont un peu plus actifs avec le radoucissement des températures. Les Frisonnes, Normandes ou Montbéliardes maigres se vendent avec facilité au regard des faibles tarifs pratiqués dans la viande pour ces catégories.

Broutards – Les besoins de nos partenaires italiens et espagnols restent soutenus alors que le déficit structurel de l’offre est marqué notamment en marchandise vaccinée. La très bonne tenue des cours de la viande en Italie profite à l’animation commerciale du marché des broutards de plus de 350kg et femelles de qualité, préparés pour l’export. La prise de conscience des éleveurs, de pratiquer des tests PCR MHE participe à l’amélioration des prix dans les Charolais ou Limousins de 300 à 350 kg sur les marchés de l’Ouest, car elles sont concomitantes à des mises en place en ateliers d’engraissement sur la France. La demande de repousse dans le centre du pays se confronte à la revalorisation des prix.  La commercialisation reste compliquée dans la moyenne marchandise qui reste très fragile à la saison.  Dans les femelles, la vente est fluide avec une demande qui reste soutenue sur les marchés exports, mais également sur la France avec de plus en plus de mises en place pour des femelles rajeunies nourries à l’herbe pour les GMS. Pas de changement pour les ordinaires.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : L’activité commerciale sera plus active avec des herbages qui seront à l’achat. 

Broutards : Les transactions resteront très fluides avec des tarifs en progression.    

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