Bovins maigres – La demande française bute sur les prix des broutards.
Bovins d’embouche et d’élevage – Face à la faiblesse de l’offre, la dynamique commerciale reste soutenue dans le bon maigre, même si les tarifs se stabilisent face aux coûts de production. Les animaux herbés de gabarit à finition rapide gardent la faveur des engraisseurs et restent très bien valorisés. Le bétail de moyenne conformation avec du poids bénéficie également de tarifs attractifs, mais le tri est plus marqué dans les animaux médiocres ou légers.
Broutards – Face aux tarifs élevés observés dans les broutards depuis quelques semaines et à l’absence d’évolution positive des prix des jeunes bovins, de nombreux engraisseurs ont décidé de ne plus mettre en place de broutards ou de reporter ces dernières, face à des rentabilités qui ne sont plus assurées. Néanmoins, les travaux de fenaison, ont amoindri les sorties de la semaine. Les tarifs se maintiennent à des niveaux toujours aussi élevés dans les broutards et taurillons toutes races confondues. Le tri est un peu plus sévère dans la moyenne marchandise. Dans les femelles, le commerce reste fluide pour des tarifs relativement stables. La vente se montre toujours compliquée dans les femelles ordinaires et légères non-vaccinées.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : Le commerce restera fluide dans le bon maigre, mais les prix seront stables
Broutards : Malgré une dynamique soutenue à l’export, la tendance sera au plafonnement des prix avec un peu plus d’offres sur les marchés.