Bovins maigres – Les tarifs restent très élevés.

Bovins d’embouche et d’élevage – La modestie de l’offre générée par les travaux de saison et du niveau élevé des prix de la viande continue de favoriser les échanges avec des engraisseurs spécialisés qui peinent à assurer leurs besoins de rotations. Les tarifs restent très fermes dans les Charolaises, les Limousines ou les Blondes d’Aquitaine avec du poids. Le commerce est fluide dans le bétail de gamme intermédiaire qui est protégé par la fermeté des prix de la viande pour ces catégories de marchandises.

Broutards – Les marchés sont faiblement approvisionnés avec des éleveurs qui restent accaparés par les travaux de fenaisons. Les exportateurs se sont une nouvelle fois confrontés à un déficit de marchandise. Les transactions sont restées fluides sur les cadrans et les marchés avec des tarifs qui demeurent très élevés dans les bons broutards et taurillons Charolais ou Limousins lourds pour l’export vers l’Italie ou l’Espagne. Dans les Blonds d’Aquitaine, la bonne tenue des tarifs sur certains pays de l’UE (Belgique, Pays-Bas ou l’Italie du Sud…) permet de tenir les prix à des niveaux très élevés. Ces niveaux de prix ne freinent pas la demande intérieure, avec des opérateurs qui ne veulent pas avoir de trous de sorties en fin d’année. L’évolution positive des prix reste présente dans les 280/350 kg, mis en place sur la France.

Dans les femelles, le commerce reste fluide, faute d’offre suffisante, dans les bonnes laitonnes Limousines ou Charolaises herbées exportées sur l’Italie. Dans les plus légères, les écarts de variolisation sont marqués en fonction de l’état des animaux.

 

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : Les fortes chaleurs vont limiter le flux commercial.    

Broutards : Avec les fortes chaleurs, les éleveurs vont éviter de bouger leurs animaux. Les expéditions à l’export seront perturbées par les températures. Le commerce restera fluide dans l’ensemble des catégories.  

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