Bovins maigres – Un marché du broutard en attente
Bovins d’embouche et d’élevage – L’activité commerciale est plus réduite à cette période de l’année avec les vacances d’été. La demande saisonnière concerne souvent les engraisseurs spécialisés avec des tarifs stables dans les bonnes femelles proches de la finition ou convenables. La demande est réservée et de plus en plus sélective dans le bétail mal préparé ou de moindre conformation.
Broutards – Les exportateurs sont dans l’attente d’une réautorisation des mouvements vers la Lombardie, où un seul cas de DNCB a été diagnostiqué le 20 juin dernier. Après la forte dépression observée sur le marché suite la fermeture de cette grande région d’engraissement, de nombreux éleveurs se sont mis en position d’attente. La durée de carence après le dernier cas détecté étant de 45 jours, devrait permettre une réouverture sur début août, même si rien n’est encore acté. Si tout se passe bien, la réouverture de cette région va faire un appel d’air important pour compenser un mois et demi de rupture. Déjà quelques signes de reprise sont observés sur les marchés. Du côté français après de grosses mises en place sur le début d’année, la période estivale se montre moins dynamique avec des engraisseurs qui veulent profiter de la situation sanitaire (DNCB) pour accroître temporairement la pression sur les prix. La tendance de la semaine est à la stabilisation des prix avec un commerce plus régulier dans les bons broutards ou taurillons Limousins, Charolais ou Blonds d’Aquitaine.
Dans les femelles, la demande reste régulière dans les bonnes Charolaises recherchées pour l’export sur l’Italie ou la repousse avec des tarifs stables. La modestie de l’offre permet de maintenir les prix pour les laitonnes ordinaires.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : le commerce restera régulier avec des volumes saisonniers hétérogènes
Broutards : Les acheteurs seront plus actifs à l’achat, avant la trève estivale et avec de meilleures perspectives sur le marché Italien