Cerise : la production en hausse de 10%, les prix stables

Au 1er juin 2024, la production de cerises est estimée à 37.000 tonnes, en hausse de 10 % par rapport à 2023. Les cours sont stables sur un an, à un niveau supérieur de 6 % à la moyenne quinquennale.

Arrêtées au 1er juin, les dernières prévisions de récolte du service statistique du ministère de l’Agriculture confirment les premières tendances de début de saison. La récolte 2024 s’achemine vers une production de 37.000 tonnes, en hausse de 10% sur un an et de 21% par rapport à la moyenne quinquennale 2019-2023.

Production en hausse dans toutes les régions

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui concentre 36% de la production nationale (en 2023), les volumes sont attendus en hausse de 9% malgré les pertes constatées suite aux intempéries du mois de mai.

En Auvergne-Rhône-Alpes (28% de la production nationale), les intempéries de mai ont également causé des dégâts (fruits fendus, manque de tenue), obligeant les producteurs à des tris importants. Comme la charge des arbres est satisfaisante, notamment pour les variétés tardives à chair ferme, la production totale reste prévue en hausse de 10% sur un an.

Enfin en Occitanie (17% de la production nationale), la dégradation de la qualité des fruits suite aux intempéries du mois de mai a conduit parfois à un arrêt de la récolte des variétés précoces, les plus touchées. La production est néanmoins prévue en hausse de 12 %.

Des cours soutenus par une offre réduite en début de campagne

En mai 2024, les cours de la cerise sont stables sur un an, à un niveau supérieur de 6% à la moyenne quinquennale. Selon Agreste, ce niveau s’inscrit dans un contexte de déficit d’offre sur le marché en début de campagne, sous l’effet des intempéries, réduisant les volumes commercialisés des variétés précoces. La demande est également pénalisée par la météo fraiche et les prix au détail élevés des premières cerises.

Selon les données du marché de Saint-Charles de Perpignan (Pyrénées-Orientales), les volumes en provenance d’Espagne diminuent de moitié sur un an et se situent dans la moyenne des 5 dernières campagnes.