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[Reportage] Lait bio : face à la croissance du marché se convertir par conviction
Certifié bio depuis l'automne 2017, le Gaec du Mas d'Ilins (Vienne) emploie 4 personne : les dirigeants Jérôme et Laurence ainsi que 2 salariés. Pour ses 700 000 litres de lait de droit à produire, Jérôme et sa femme ont un troupeau de 100 vaches laitières nourries principalement à l'herbe. Il est collecté par la laiterie Candia (Sodiaal). En 2017, 10% de la consommation de lait française étaient issus de l'agriculture biologique. Sans oublier un prix de base bien supérieur au conventionnel : 460€/1 000 litres en prix de base. Le lait bio à de belles perspectives de développement, pourtant, pour Jean-Paul Picquendar, directeur région Sud-Est chez Sodiaal, "tout le monde ne peut pas faire du bio."
Pour ses 700 000 litres de lait de droit à produire, Jérôme et sa femme ont un troupeau de 100 vaches laitières nourries principalement à l'herbe. Il est collecté par la laiterie Candia (Sodiaal). En 2017, 10% de la consommation de lait française étaient issus de l'agriculture biologique. Sans oublier un prix de base bien supérieur au conventionnel : 460€/1 000 litres en prix de base. Le lait bio à de belles perspectives de développement, pourtant, pour Jean-Paul Picquendar, directeur région Sud-Est chez Sodiaal, "tout le monde ne peut pas faire du bio."
Pas assez de volumes
A la laiterie Candia de Vienne (Isère), chaque jour une soixantaine de camions viennent livrer près d'un million de litres de lait conventionnels entrent dans l'usine avant d'en repartir en brique ou en bouteille. Cela représente 18 000 bouteilles par heure. Pour l'instant, le lait bio collecté dans la région grand Sud-Est est livré à l'usine de Saint-Etienne car il ne représente pas assez de volumes. Cependant, face à une croissance annuelle à deux chiffres l'usine de Vienne commence tout de même à y réfléchir.