En février, la situation des nappes plutôt favorable, avant un printemps sec ?
Selon le BRGM, 60% des points d’observation étaient au-dessus des normales mensuelles fin février mais l’état des nappes pourrait se dégrader rapidement en cas de précipitations déficitaires, comme l’anticipent les prévisions saisonnières de Météo-France.
Si la recharge des nappes a ralenti au mois de février, avec seulement 49% des niveaux en hausse contre 71% en janvier, la situation reste globalement favorable, à l’exception des nappes du Roussillon et localement du pourtour méditerranéen, du Languedoc à la Provence, aux prises à des niveaux bas à très bas. Avec 60% des points d’observation au-dessus des normales, le BRGM indique que la situation est plus excédentaire que celle observée en février 2024, où 46% des niveaux se trouvaient au-dessus des normales mensuelles, contre 60% en février 2025.
Ainsi, le bilan provisoire de la recharge hivernale 2024-2025 permet d’espérer des niveaux satisfaisants en sortie d’hiver sur une grande partie du territoire. Et jusqu’à la reprise de la végétation, les tendances et l’évolution des situations dépendront principalement de la pluviométrie.
Or, les prévisions saisonnières de Météo-France sur les mois de mars, avril et mai privilégient un scénario plus doux et plus sec sur l’ensemble du territoire, ayant 50% de chances de se concrétiser contre 25% pour le scénario conforme et 25% pour le scénario plus humide. « L’état des nappes réactives pourrait alors se dégrader rapidement », prévient le BRGM.