En partenariat avec Cama Cuma, le télescopique est en location

En Cuma, il est tout à fait possible de louer un télescopique et notamment en bénéficiant d’une centrale d’achat. Stabilité du prix et flexibilité de son utilisation, la location a des atouts.

A la Cuma de Grossouvre Sancoins, 9 des 23 adhérents utilisent le télescopique. Après en avoir acquis plusieurs durant 25 ans, la Cuma s’est tournée vers la location pour assurer un prix et pour ne plus avoir à gérer les pannes. Face au prix du matériel et aux coûts des réparations, qui ont fortement augmenté depuis 2022, la Cuma de Grossouvre-Sancoins a mené la réflexion de louer le télescopique, « en passant par la Cama Cuma », explique Denis Dupuis, le responsable « télescopique » de la Cuma. Ce groupement d’achat, créé en 2020 par les Cuma, mutualise en effet les achats agricoles et propose de la location de matériels. 

 

"La Cama Cuma a acheté 130 télescopiques de la marque Bobcat en 2021, nous avons donc profité de l’offre "

CONTRAT DE LOCATION SUR CINQ ANS 

« La Cama Cuma a acheté 130 télescopiques de la marque Bobcat en 2021, nous avons donc profité de l’offre », poursuit-il. En 2022, la Cuma de Grossouvre-Sancoins n’a donc rien investi en signant un contrat de location garantie cinq ans. Ce dernier stipule un engagement de 800 heures. « Plus nous engagions d’heures et plus le tarif était dégressif » soutient Denis Dupuis. Le coût horaire, assurances et AdBlue compris, hors carburant, est de 18,50 euros de l’heure pour chaque adhérent, qu’il l’emploie 60 ou 240 heures par an. « Ce tarif est fixe, même si nous avons légèrement dépassé les 800 heures, soit 960 heures en 2023 par exemple », précise l’éleveur de Sancoins. 

 

DES AVANTAGES  ET DU TEMPS GAGNÉ

Avec ce système de location, la Cuma de Grossouvre-Sancoins expérimente donc une stabilité du prix, « par exemple quand il y avait une panne sur nos précédents télescopiques, le coût à l’heure pouvait atteindre 25 euros ! », confirme Denis Dupuis. Maintenant quelle que soit la panne c’est la Cama Cuma qui effectue les réparations, sans frais supplémentaires, et si l’engin doit être immobilisé, elle convient d’un remplacement sous 48 heures.

Ce qui n’exclut pas que chaque utilisateur doit veiller à bien entretenir le matériel au niveau graissage et propreté. La location libère aussi de la responsabilité concernant l’entretien. « Je ne fais plus les vidanges, je gagne du temps », ajoute le responsable, qui tient également le planning des réservations. Une tâche qu’il a d’ailleurs simplifiée en s’équipant d’un logiciel édité par les Cuma. Une révision, à 2 000 heures est obligatoire et là aussi, tout est pris en compte. Autre avantage, le prêt d’un second télescopique entre le 15 juin et le 15 août est notifié dans le contrat. « C’est confortable pour les travaux qui prennent du retard, par exemple comme cette année avec les récoltes de foin ou les travaux qui sont plus nombreux à cette période ! », observe Denis Dupuis. Sur ce second matériel, appelé le mulet, il n’y a pas d’engagement d’heures et le coût de l’utilisation demeure à 18,50 euros.

 

L’INCONVÉNIENT  DU CHOIX DU MATÉRIEL

La location d’un tel outil peut déranger certains dans le choix de la marque. « C’est vrai que c’est peut-être le point négatif. Mais pour notre Cuma nous sommes satisfaits du modèle avec sa charge de 3,8 tonnes et son bras de 7 m. Le télescopique Bobcat 3870, est polyvalent, il nous correspond pour les travaux de curage, d’épandage, de ramassage de bottes » confirme Benjamin Pinel. Dans tous les cas, les membres de la Cuma de Grossouvre-Sancoins ne pourraient pas investir individuellement dans un télescopique aussi performant.