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Les fraises et abricots de supermarché ont peu de goût
Les fraises et abricots vendus en grande surface ont souvent peu de goût, et ne satisfont pas la majorité des consommateurs, indique l'enquête annuelle de l'association de consommateurs CLCV rendue publique mardi.
L'étude, basée sur des tests à l'aveugle menés par près de 900 consommateurs dans 25 départements entre début juin et début juillet, montre que seulement 32% des consommateurs se disent satisfaits par le goût des fraises, et 31% par le goût des abricots achetés en grandes et moyennes surfaces. Selon les appréciations des dégustateurs, il n'existe pas de corrélation évidente entre le prix et le goût. Et il existe peu de différences entre les fraises espagnoles et les françaises pour la satisfaction globale: 33% décernent des mentions "bon goût" ou "goût agréable" aux fraises françaises contre 30% pour les espagnoles, alors que les premières sont près de deux fois plus chères que les secondes.
Le prix moyen des fraises françaises testées était de 10,90 euros le kilo, et de 5,60 euros le kilo pour les fraises espagnoles, tandis que le prix moyen des autres origines (Belgique, Hollande, Allemagne) était de 9,20 euros.
Du côté des abricots, leur goût toutes variétés et origines confondues ne satisfait que 31% des consommateurs ayant participé à l'étude. 27% d'entre eux estiment que le goût est "correct" et 42% se disent "pas satisfaits". Le prix moyen des fruits testés toutes origines confondues s'élevait à 4,40 euros le kilo (4,40 euros pour les abricots français et 4,20 euros pour les espagnols).Avec une enquête en ligne menée parallèlement auprès de 590 consommateurs, CLCV affirme que 68% des personnes interrogées se déclarent "peu ou pas du tout satisfaits" sur la perception générale des fruits vendus en grande et moyenne surface.
Elles mettent surtout en cause le niveau de maturité des fruits, puis le goût, et ensuite la conservation des produits, et s'inquiètent des problèmes de transport et de conservation en frigo, ou de l'utilisation de pesticides, indique la CLCV qui demande par ailleurs aux distributeurs de "mieux afficher les informations sur les produits en magasin" (origine, variété etc.).