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Concurrentiel mais surtout toxique, le datura est une mauvaise herbe à proscrire des parcelles de maïs. Comment le reconnaître ? Quelles sont ses caractéristiques biologiques ? Comment lutter contre cette dicotylédone ? Eléments de r

Connaître la biologie du datura pour mieux le combattre dans le maïs


Concurrentiel mais surtout toxique, le datura est une mauvaise herbe à proscrire des parcelles de maïs. Comment le reconnaître ? Quelles sont ses caractéristiques biologiques ? Comment lutter contre cette dicotylédone ? Eléments de réponse avec Sylvie Nicolier et Clémence Aliaga d’ARVALIS – Institut du végétal.


Météo : quelles sont les prévisions pour mai 2025 ? La chronique de Nicolas Le Friant, expert météo

La FNEDT dénonce des cas toujours plus fréquents de prestations phytosanitaires dénuées d’agrément

Conjoncture - Où va le prix du bœuf ?

Documenter, partager et analyser les revenus agricoles &agrave; travers des donn&eacute;es fiables, des &eacute;tudes in&eacute;dites et des &eacute;changes entre experts, professionnels du secteur, collectivit&eacute;s et soci&eacute;t&eacute; civile&nbsp;: tel est l&rsquo;objectif assign&eacute; &agrave; l&rsquo;Observatoire de la r&eacute;mun&eacute;ration agricole &eacute;quitable, dont Max Havelaar France annonc&eacute; la cr&eacute;ation mardi.&nbsp;&laquo; Le d&eacute;bat sur la r&eacute;mun&eacute;ration agricole est trop souvent confisqu&eacute; par des chiffres incomplets ou incompr&eacute;hensibles, d&eacute;clare dans un communiqu&eacute; Blaise Desbordes,&nbsp;directeur g&eacute;n&eacute;ral de Max Havelaar&nbsp;France. Avec l&rsquo;Observatoire de&nbsp;la r&eacute;mun&eacute;ration agricole&nbsp;&eacute;quitable, nous voulons remettre des faits au c&oelig;ur de la d&eacute;mocratie alimentaire, et montrer qu&rsquo;un revenu d&eacute;cent pour les agriculteurs est possible et n&eacute;cessaire&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
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Le label annonce le lancement de deux premi&egrave;res &eacute;tudes&nbsp;: l&rsquo;une pour d&eacute;finir la premi&egrave;re r&eacute;f&eacute;rence scientifique du niveau de revenu d&eacute;cent adapt&eacute; aux m&eacute;nages agricoles, l&rsquo;autre pour cerner les diff&eacute;rences entre un revenu permettant d&rsquo;&ecirc;tre au-dessus du seuil de pauvret&eacute;, un revenu d&eacute;cent et un revenu suffisamment int&eacute;ressant pour que les agriculteurs d&eacute;cident de continuer &agrave; exercer le m&eacute;tier, ou pour que de nouvelles g&eacute;n&eacute;rations le choisissent.<aside class="read-also">
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Loi <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-4-en-suspens-pouvoir-d-achat-et-remuneration-des-agriculteurs-l-equation-impossible" target="_blank">Egalim 4</a> report&eacute;e, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/prix-planchers-une-coalition-conf-cr-et-modef" target="_blank">prix planchers</a> oubli&eacute;s, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/negociations-commerciales-les-supermarches-annoncent-une-quasi-stabilite-des-tarifs" target="_blank">n&eacute;gociations commerciales</a> toujours aussi &acirc;pres, le secteur agricole fran&ccedil;ais ne progresse pas vers plus d&rsquo;&eacute;quit&eacute;, diagnostique l&rsquo;ONG, alors m&ecirc;me que 86% des Fran&ccedil;ais se d&eacute;clarent favorables &agrave; des prix garantis aux producteurs pour assurer un revenu digne, selon son dernier barom&egrave;tre de la transition alimentaire r&eacute;alis&eacute; avec OpinionWay et publi&eacute; fin 2024. L&rsquo;an pass&eacute;, le label a r&eacute;alis&eacute; un chiffre d&rsquo;affaires de 1,4 milliard d&rsquo;euros, en hausse de 4,1% sur un an, trois produits (cacao, caf&eacute; et banane) assurant 83% des ventes contre 68% pour les produits bio.<h2>Apr&egrave;s le lait, trois nouvelles fili&egrave;res fran&ccedil;aises</h2>Pour ce qui concerne plus sp&eacute;cifiquement la France, Max Havelaar est investi depuis 2021 dans la fili&egrave;re lait, faisant part de ventes qui &laquo;&nbsp;d&eacute;collent&nbsp;&raquo; en 2024 dans les achats publics, enregistrant l&rsquo;arriv&eacute;e de marques telles que Saint-Louis (sucre de canne), Candia (lait chocolat&eacute;), Yoplait (dessert chocolat). En 2025, le label va faire inaugurer trois nouvelles fili&egrave;res dont le bl&eacute;, via l&rsquo;Union Entente (Charente-Maritime) et les l&eacute;gumineuses (lentilles, pois chiche, haricots) via l&rsquo;association de producteurs bio Terres du Pays d&rsquo;Othe (Aube), avec pour points communs la mise en place de prix minimums garantis adapt&eacute;s &agrave; chaque territoire, l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; des march&eacute;s publics diff&eacute;renciants, notamment pour les cantines scolaires et les collectivit&eacute;s et la valorisation de cultures &eacute;cologiquement vertueuses, riches en prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales.<aside class="read-also">
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La troisi&egrave;me nouvelle fili&egrave;re concerne la viande bovine, en partenariat avec La Caisse des &eacute;coles du 20&egrave;me arrondissement (13.300 repas par jour) et l&rsquo;organisation de producteurs Nos Bovins d'&Icirc;le de France. Objectif&nbsp;: garantir une r&eacute;mun&eacute;ration d&eacute;cente aux &eacute;leveurs franciliens, et approvisionner les cantines avec une viande de qualit&eacute;, &eacute;thique et durable.

Chiffres et études à l’appui, l’ONG entend montrer qu’un « revenu décent pour les agriculteurs est possible et nécessaire » et s’apprête par ailleurs, après le lait, à apposer son logo sur des produits français à base de blé, des légumineuses ou encore de la viande bovine.

Max Havelaar France lance un Observatoire de la rémunération agricole équitable

&laquo;&nbsp;Les ouvrages de stockage d&rsquo;eau et les pr&eacute;l&egrave;vements sur les eaux superficielles ou souterraines associ&eacute;s qui poursuivent &agrave; titre principal une finalit&eacute; agricole sont pr&eacute;sum&eacute;s d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur dans les zones affect&eacute;es d&rsquo;un d&eacute;ficit quantitatif p&eacute;renne compromettant le potentiel de production agricole lorsqu&rsquo;ils sont issus d&rsquo;une d&eacute;marche territoriale concert&eacute;e sur la r&eacute;partition de la ressource en eau entre l&rsquo;ensemble des usagers, qu&rsquo;ils s&rsquo;accompagnent d&rsquo;un engagement dans des &nbsp;pratiques sobres en eau et qu&rsquo;ils concourent &agrave; un acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau pour ces usagers&nbsp;&raquo;. Tel &eacute;tait le principal attendu de l&rsquo;article 5 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/proposition-de-loi-anti-entraves-l-essentiel-du-texte-adopte-par-le-senat" target="_blank">de la proposition de loi (PPL) visant &agrave; lever les contraintes &agrave; l'exercice du m&eacute;tier d'agriculteur</a>. Feu l&rsquo;article 5 pour &ecirc;tre plus pr&eacute;cis car lors de l&rsquo;examen du texte mardi par la Commission d&eacute;veloppement durable et am&eacute;nagement du territoire, l&rsquo;article 5 s&rsquo;est, au choix, volatilis&eacute; ou infiltr&eacute; &agrave; jamais dans les entrailles de la Terre.<h2>&laquo;&nbsp;Les fossoyeurs de la souverainet&eacute; alimentaire sont &agrave; la man&oelig;uvre&nbsp;&raquo;</h2>Dans un message sur X, le pr&eacute;sident de la FNSEA,&nbsp;qui avait parl&eacute; de la PPL comme d&rsquo;un &laquo;&nbsp;moteur l&eacute;gislatif qu&rsquo;il nous fallait&nbsp;&raquo; n&rsquo;a pas m&acirc;ch&eacute; ses mots. &laquo;&nbsp;Les fossoyeurs de la souverainet&eacute; alimentaire sont &agrave; la man&oelig;uvre&nbsp;&raquo;, a &eacute;crit Arnaud Rousseau, pointant son pistolet &agrave; eau tout particuli&egrave;rement sur l&rsquo;ex-ministre Marc Fesneau. &laquo;&nbsp;O&ugrave; sont les engagements pris par le ministre de l&rsquo;Agriculture lors des mobilisations agricoles de l&rsquo;an dernier ?&nbsp;&raquo;, interroge le leader syndical, qui appelle &laquo;&nbsp;&agrave; sortir du dogmatisme qui tue l&rsquo;activit&eacute; sur notre territoire&nbsp;&raquo;. Redoutant un risque d&rsquo;obstruction, l&rsquo;ex-ministre, d&eacute;sormais pr&eacute;sident du groupe Modem &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, avait sugg&eacute;r&eacute; d&rsquo;all&eacute;ger le contenu de la PPL, notamment sur les sujets de la gouvernance de l&rsquo;Anses et de la gestion de l&rsquo;eau. Le Modem a manifestement fait sauter un bouchon. Que les Irrigants de France n&rsquo;ont pas esquiv&eacute;.<h2>L&rsquo;effet boomerang des &laquo;&nbsp;irritants&nbsp;&raquo; sur les irrigants</h2>Ces derniers ont jug&eacute; de la man&oelig;uvre &laquo;&nbsp;parfaitement irresponsable&nbsp;&raquo;, l&rsquo;adoption d&rsquo;un amendement pr&eacute;voyant en prime un moratoire de 10 ans sur les projets de stockage constituant l&rsquo;ultime goutte de l&rsquo;envasement. D&rsquo;une PPL &laquo;&nbsp;anti-entraves&nbsp;&raquo;, on est pass&eacute; &agrave; une PPL &laquo;&nbsp;contraintes&nbsp;&raquo; fulminent la FNSEA et les JA.&nbsp;&laquo;&nbsp;Ces d&eacute;cisions mettent en risque l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau des exploitations agricoles et donc la survie de notre agriculture, dans une logique de d&eacute;croissance productive aberrante qui menace tr&egrave;s directement notre capacit&eacute; &agrave; assurer l&rsquo;alimentation de nos concitoyens demain&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi dans un communiqu&eacute; son pr&eacute;sident Eric Fr&eacute;till&egrave;re.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/changement-climatique-etalage-et-recyclage-en-guise-de-plan-d-adaptation" target="_blank" title="">Changement climatique : &eacute;talage et recyclage en guise de Plan d&rsquo;adaptation</a>
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Adopt&eacute;e par le S&eacute;nat le 27 janvier dernier, la PPL &laquo;&nbsp;anti-entraves&nbsp;&raquo; port&eacute;e par les s&eacute;nateurs Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (UDI) est cens&eacute;e apporter des &laquo;&nbsp;rem&egrave;des urgents&nbsp;&raquo; et des &laquo;&nbsp;r&eacute;ponses concr&egrave;tes dans les cours de ferme&nbsp;&raquo; et mettre fin aux &laquo;&nbsp;surtranspositions et surr&egrave;glementations&nbsp;&raquo; franco-fran&ccedil;aises. L&rsquo;essentiel des articles porte sur les moyens de production tels que les produits phytosanitaires (dont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-acetamipride-l-arme-qui-cache-la-nuee-d-insectes-steriles" target="_blank">l&rsquo;ac&eacute;tamipride</a>) et les b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage (r&egrave;gles de construction et extension) et donc feu l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur du stockage de l&rsquo;eau. Ce que le s&eacute;nateur Duplomb avait d&eacute;crit comme &laquo;&nbsp;irritant&nbsp;&raquo; s&rsquo;av&egrave;re finalement irritant pour les irrigants, arroseurs arros&eacute;s. &laquo;&nbsp;La PPL Contraintes devait en &ecirc;tre la traduction concr&egrave;te dans les cours de ferme. En censurant ce texte, l&rsquo;ambition de souverainet&eacute; alimentaire n&rsquo;est plus&nbsp;&raquo;, ont r&eacute;agi dans un communiqu&eacute; la FNSEA et les JA, douch&eacute;s mais pas coul&eacute;s, &eacute;voquant des &laquo;&nbsp;actions&nbsp;&raquo; &agrave; venir.<div class="citation">
 "On est en droit de se demander si la repr&eacute;sentation nationale ne se moque pas purement et simplement des agriculteurs au profit des &eacute;cologistes les plus radicaux"
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De son c&ocirc;t&eacute;, la Coordination rurale a d&eacute;nonc&eacute; &laquo;&nbsp;l'irresponsabilit&eacute; de certains parlementaires concernant le stockage de l&rsquo;eau&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;On est en droit de se demander si la repr&eacute;sentation nationale ne se moque pas purement et simplement des agriculteurs au profit des &eacute;cologistes les plus radicaux, et ce malgr&eacute; nos mobilisations d&rsquo;ampleur depuis un an et demi&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi sa pr&eacute;sidente V&eacute;ronique Le Floc&rsquo;h, s&rsquo;inqui&eacute;tant du &laquo; risque de d&eacute;pendance alimentaire accru de la France aux importations de fruits et l&eacute;gumes qui consomment tout autant d'eau au plan &eacute;cologique &raquo;.&nbsp;Apr&egrave;s son passage en Commission du d&eacute;veloppement durable, la PPL sera examin&eacute;e en s&eacute;ance &agrave; partir du 26 mai. La FNSEA et les JA,&nbsp;qui d&eacute;noncent une &laquo;&nbsp;trahison&nbsp;&raquo;, ainsi que&nbsp;la CR, esp&egrave;rent que les parlementaires r&eacute;introduiront l&rsquo;article lors de la discussion en pl&eacute;ni&egrave;re. Mais d&rsquo;autres d&eacute;sillusions ne sont pas &agrave; exclure.

La Commission du développement durable de l’Assemblée nationale a giclé l’article de la proposition de loi « anti-entraves » visant à faciliter les retenues d’eau. Et a mis le feu chez les Irrigants de France, arroseurs arrosés des prétendus « irritants » du texte sénatorial. La CR bouillonne également.

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Connaître la biologie du datura pour mieux le combattre dans le maïs