Les bons broutards vaccinés à restent demandés

Avis d’expert : Broutards : Les volumes seront plus étoffés et devraient mieux correspondre à la demande. Les tarifs devraient se maintenir dans les bons mâles et femelles de 300/400kg Charolais vaccinés. Bovins maigres +18 mois : Le commerce restera fluide dans le bétail de second choix. Le bon maigre lourd va se maintenir.

Bovins d’embouche et d’élevage – Les marchés de la semaine sont impactés par le férié du lundi de Pâques, avec une faible présentation sur les marchés. Le commerce du bétail maigre reste soutenu par les tarifs pratiqués dans la viande, mais les engraisseurs subissent de plein fouet l’accroissement du prix des aliments engendré par la hausse des matières premières. Les tarifs se maintiennent dans les bonnes génisses et jeunes vaches proches de la finition. Les allaitantes et les laitières d’herbage avec du gabarit restent demandées, mais elles sont peu nombreuses face à la valorisation actuelle de la viande.

 

Broutards – Si les éleveurs vendent les animaux qu’ils ne veulent pas herbager, l’animation sur les marchés aux broutards reste soutenue avec des volumes réduits en cette semaine écourtée par le férié du lundi de Pâques. La demande italienne est soutenue après les ventes de Pâques. Les transactions sont fluides avec des tarifs très fermes dans les bons Charolais où Limousins, notamment s’ils sont vaccinés FCO. Les mises en place sur la France sont également soutenues, avec une anticipation des industriels sur un déficit futur de la production. Le commerce reste fluide même si les tarifs se stabilisent dans les Blonds d’Aquitaine, avec une demande ciblée sur les mâles de qualité avec du poids et sans cornes pour une meilleure croissance dans les ateliers de production (animaux plus calmes). L’activité sur l’Espagne est peu soutenue. Dans les femelles, pas de changement dans les bonnes laitonnes Charolaises ou Limousines avec une offre qui reste juste suffisante pour les besoins des différents marchés.